Pakistan : attentat l L'attentat suicide perpétré hier, vendredi, contre une mosquée dans le nord-ouest du Pakistan, a fait 15 morts. Le précédent bilan faisait, hier soir, état de 11 morts et 29 blessés, dont certains dans un état critique, après qu'un kamikaze a précipité sa voiture piégée contre l'entrée d'une mosquée bondée à l'occasion de la grande prière hebdomadaire à Taimergara, dans le district du Bas Dir. L'armée pakistanaise a lancé cette année plusieurs offensives dans le nord-ouest du pays, frontalier de l'Afghanistan et considéré comme le repaire des rebelles, talibans afghans et pakistanais. Ceux-ci ont en réponse multiplié les attentats, suicide notamment, qui ont fait plus de 2 700 morts dans le pays depuis l'été 2007. Cambodge - Chine : expulsion l Le Cambodge est sur le point d'expulser vers la Chine un groupe de 20 Ouïghours qui se trouve déjà à l'aéroport de Phnom-Penh, a annoncé, hier, une association représentant aux Etats-Unis cette minorité chinoise musulmane. Ces Ouïghours font partie d'un groupe de 22 personnes, dont trois enfants, qui ont quitté clandestinement la Chine à la suite des émeutes sanglantes survenues au Xinjiang (nord-ouest de la Chine) en juillet. Ils ont demandé l'asile politique au Cambodge. Un porte-parole du département d'Etat américain a réagi. «Nous appelons instamment le gouvernement cambodgien à honorer son engagement à respecter le droit international», a-t-il déclaré. Canada - Guinée : interdiction l Le gouvernement du Canada a interdit, hier, vendredi, l'exportation de matériel militaire vers la Guinée en raison de la crise politique qui secoue actuellement le pays. Ces sanctions visent à maintenir la pression sur le régime guinéen afin de mettre fin à la violence dans le pays. Le chef de la diplomatie canadienne se dit «très préoccupé» par l'aggravation de la crise en Guinée. M. Cannon estime que la répression brutale de civils lors de manifestations le 28 septembre et les actes de violence du 3 décembre dans la capitale guinéenne, Conakry, sont «inacceptables» et renforcent le climat d'insécurité dans le pays. Iran - France : libération l Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré, hier, vendredi, que l'Iran voulait bien libérer la Française Clotilde Reiss, jugée pour sa participation au mouvement de protestation post-électorale, mais que cela dépendait de l'attitude «des dirigeants français». «Elle est accusée par la justice. Elle a été libérée sous caution et se trouve à l'ambassade de France. Le gouvernement français nous avait demandé un geste et nous l'avons fait. Mais la réaction du gouvernement français n'a pas été bonne», a déclaré le président Ahmadinejad. «Nous voulons régler cette question, mais cela dépend de l'attitude des dirigeants français. S'ils corrigent un peu leur comportement et agissent de manière équilibrée, cela sera réglé», a-t-il ajouté.