Objectif n Ces nouvelles structures visent, selon les responsables de la santé, à améliorer la prise en charge des malades. En effet, sept polycliniques ont été ouvertes dans les communes de Mediouna, Mazouna, Bermadia, Beni Derguene, El-Kalaâ ainsi qu'au chef-lieu de wilaya, pour un coût de 70 millions de dinars pour chaque structure, selon Mustapha Belgharas. D'autres unités de soins légers ont été aménagées à Jdiouia, Ammi Moussa, Aïn Tarek, Yellel et Oued Djemaâ, et un service d'urgences médicales à été réalisé à l'hôpital de Oued Rhiou et d'hémodialyse à Ammi Moussa. La promotion des prestations médicales a aussi consisté en la réhabilitation, en cours, de l'hôpital Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de wilaya. Des actions similaires seront lancées prochainement à l'hôpital de Oued Rhiou (100 millions de dinars) et celui de Mazouna (150 millions de dinars), a-t-on souligné. Les établissements hospitaliers de la wilaya ont été, par ailleurs, dotés de scanners, d'appareils d'échographie et d'imagerie et de fauteuils dentaires, ainsi que d'un appareil laparascopique et 15 ambulances. Le secteur de la santé sera aussi doté, selon son directeur, avant la fin du premier semestre 2010, d'un centre intermédiaire de traitement de la toxicomanie en cours de réalisation au niveau de la wilaya pour un coût de 250 millions de dinars. En outre, un hôpital de 120 lits est en cours de réalisation dans la daïra de Ammi Moussa pour un coût de 170 millions de dinars. Ayant atteint un taux d'avancement de 80%, cet hôpital permettra, une fois opérationnel, de réduire la tension constatée dans les autres établissements de cette wilaya, Oued Rhiou et Mazouna. Le secteur accuse néanmoins un déficit «notable» en matière d'encadrement médical spécialisé, notamment en imagerie, gynécologie obstétrique, pédiatrie et épidémiologie, selon la même source. La wilaya de Relizane compte trois EHP et un EHS de psychiatrie, ainsi que cinq établissements de santé de proximité, 27 polycliniques et 140 salles de soins. Avec ces nouvelles infrastructures, le taux de couverture a atteint une moyenne d'un lit pour 818 habitants, une polyclinique pour 28 220 habitants et une salle de soins pour 5 290 habitants. S'agissant de l'encadrement, la couverture sanitaire est assurée par un médecin pour 1 400 habitants, un chirurgien-dentiste pour 5 000 et un pharmacien pour 4 800.