n «Nous ne pouvons plus supporter ces coupures de courant qui durent depuis le début de la saison estivale !», s'est exclamé un chef de famille venu se plaindre d'une panne de courant électrique à son domicile. « Je rentre le soir et je n'ai ni la possibilité de me rafraîchir en été ni celle de me chauffer en hiver alors que nous sommes au tout début de l'hiver», assure un autre citoyen. La commune de Bou Arfa, forte de ses 30 000 habitants – qui ont souffert, durant l'été, de délestages fréquents – avait promis que ces désagréments ne se reproduiraient plus ; malheureusement, ce n'est pas le cas et les familles n'arrivent plus à supporter ces pannes à répétition. Il est même arrivé que le village tout entier soit plongé dans le noir alors que la situation géographique de la commune, sise au piémont de l'Atlas tellien, n'inspire point la quiétude et les centres de Baba Moussa, Mimèche, Trab Lahmar, Sidi Djoudi, ne vivent plus dès la tombée de la nuit. Pourtant, des efforts avaient été accomplis par la Sonelgaz pour le branchement de gaz naturel. Lundi dernier, un centre dépendant de la commune de Blida, Hamlleli, du côté de la cité Benachour, a pu bénéficier d'un premier branchement en gaz naturel sur une longueur de 2,5 km couvrant les besoins de 120 foyers. «D'ici à la fin du mois de janvier, nous pourrons réalisé le branchement pour les 80 familles restantes et dont les domiciles s'étendent sur 1,2 km», affirme le chargé de la communication de la Sonelgaz de Blida. Avec la vague de froid qui sévit, des îlots d'habitation demeurent encore sans raccordement et les familles se plaignent de la sélection des bénéficiaires qui n'obéit à aucune logique. «Comment expliquer qu'une nouvelle cité inaugurée par le président de la République en 2008 a pu bénéficier de gaz naturel et que notre cité, livrée en 2003 et située à moins de dix mètres de la nouvelle cité, demeure sans ce précieux apport de la civilisation ?, s'interroge le porte-parole de la cité des 130-Logements.