La grippe pandémique H1N1, dont l'activité a désormais atteint un plafond dans une bonne partie de l'hémisphère nord, a tué au moins 11 516 personnes dans le monde depuis son apparition au printemps, selon le dernier bilan publié hier par l'Organisation mondiale de la santé. «Au 20 décembre, quelque 208 pays et territoires du monde ont rapporté au moins 11 516 décès» dus au H1N1, confirmés en laboratoire, soit à nouveau près de 1 000 morts de plus en une semaine, indique l'OMS. La transmission du virus dans l'hémisphère nord reste globalement «active et étendue géographiquement» bien que la vague hivernale de la grippe atypique ait atteint un pic dans la plus grande partie des zones tempérées de l'hémisphère, précise l'organisation. Le continent américain reste la région du monde la plus affectée par le virus, qui y a tué au moins 6 670 personnes. Aux Etats-Unis, le nombre de décès et d'hospitalisations ne cesse toutefois de décliner depuis six semaines même si le nombre de pneumonies reste au-dessus des normes depuis onze semaines, relève l'OMS. En Europe, la propagation du virus d'origine porcine, aviaire et humaine qui a provoqué au moins 2 045 décès, a également «atteint un plafond dans la majorité des pays». En Algérie, le nombre des cas mortels s'élève à 38 alors que 607 cas ont été confirmés, selon un bilan sur la situation épidémiologique de la maladie rendu public, hier, mercredi, par le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière.