Toutes ces indications ont été confirmées par la médecine moderne qui a démontré les propriétés curatives de l'ail. Son principe actif, l'allicine, est efficace dans la lutte contre les maladies infectieuses. Ses vertus antiseptiques, stimulantes, hypotensives et vermifuges ont été reconnues. On a démontré que le jus d'ail est très actif et qu'il empêche, dans les infections, la multiplication des germes, notamment sur les bacilles typhique, le bacille dy- sentérique, le bacille de Koch, les streptocoques et d'autres microbes pathogènes. L'ail frais est lui-même très affectif et contribue, par la propagation de son essence, à purifier l'atmosphère. On comprend qu'autrefois en cas d'épidémie, de peste, de grippe ou de variole, on mâchait de l'ail. Les gens d'autrefois attribuaient à la plante des pouvoirs magiques : en réalité ce sont ses propriétés antiseptiques qui agissaient. L'ail est également un spécifique des maladies pulmonaires comme la bronchite, la pneumonie, la grippe, la pleurésie, la coqueluche et même la tuberculose. L'essence d'ail se diffuse rapidement dans les bronches, calme les irritations et la toux. Les vertus hypotensives de l'ail ont été également prouvées : on y soigne l'hypotension et l'artériosclérose, dans de brèves périodes, entrecoupées de période de repos car un abus d'ail pourrait provoquer des irritations digestives. Or, l'ail est aussi un désinfectant pour l'appareil digestif : c'est un antispasmodique, efficace dans les crampes d'estomac. Enfin des expériences ont montré que le suc de l'ail a fait disparaître ou régresser des tumeurs chez l'homme et pourrait être un excellent adjuvant contre le cancer de l'intestin.