Résumé de la 39e partie n En égorgeant un bouc, Ahmed parvient à faire venir des djinns. L'un d'eux se saisit de lui et le conduit au pays des djinns. Il est jeté au pied du roi des djinns. Celui-ci apparaît sous une forme humaine. — Bienvenue à toi, fils d'Adam ! Ahmed, encore étourdi par le voyage qu'il vient d'effectuer, demande. — Où suis-je ? — Dans le pays des djinns ! Un pays dont je suis le roi ! Le jeune homme reprend ses esprits. — Je veux retourner dans mon monde ! — Pas avant que tu ne m'aies donné le remède qui guérira mon fils ? — Si je te donne le remède, promets-tu de me renvoyer d'où je viens ? — Oui, et je te récompenserai ! Ahmed lui dit alors : — C'est vrai ? — Exige de moi ce que tu voudras ! — Je voudrais des pommes de ton jardin ! Le djinn pousse un cri terrible. — Personne ne m'a jamais réclamé mes pommes ! — Tu viens de me faire une promesse ! Le djinn baisse la tête, puis dit : «C'est vrai, une promesse est une promesse ! on ne dira pas que le roi des djinns a failli ! tu auras tes pommes !» Ahmed ouvre sa gibecière. — Voilà le remède ! Il remet la plante au djinn. — Je vais l'utiliser, gare à toi si tu m'as menti : tu ne pourras plus retourner chez toi. Il disparaît avec la plante. Ahmed, resté seul, se dit que si le remède ne guérit pas le fils du roi des djinns, il sera condamné à rester, à jamais, dans ce pays ! Peu après le djinn revient. — Ton remède a été efficace, mon fils est guéri ! — Dieu soit loué ! dit Ahmed. Maintenant, ô roi, tu dois honorer ta promesse ! Le roi le jette sur son dos et en un clin d'œil, il le transporte dans un jardin où poussent toutes sortes d'arbres, des arbres qu'Ahmed connaît et des arbres inconnus. — Cueille ce que tu voudras ! Ahmed s'empresse de remplir de pommes sa gibecière. Le djinn le saisit, le jette sur son dos et, comme un éclair, le ramène à la surface de la terre. Il retrouve son cheval et le feu qu'il a allumé. Sans tarder, il enfourche sa monture et rentre. Sa femme, qui se complaît avec l'ogre, croit que son époux est définitivement perdu. — Si demain, lui dit-elle, il ne revient pas, nous le considérerons comme mort et nous pourrons vivre ensemble ! Mais l'ogre lui dit. — Ne te réjouis pas trop vite ! Il vient, en effet d'entendre le bruit d'un galop. (à suivre ...)