Résumé de la 37e partie n La femme d'Ahmed feint d'être malade. Elle lui demande, pour guérir, de lui apporter des pommes du roi des djinns. Il consulte le vieux sage de la montagne. j'ai appris que le fils du roi des djinns est malade. Or, aucun remède n'est parvenu à le guérir ! Il suffit que tu trouves ce remède et que l'enfant guérisse pour que le roi te donne ce que tu désires ! Le jeune répond, tristement. — hélas, si les djinns ne connaissent pas les remèdes qui guérissent, comment veux-tu que moi, pauvre humain, je les connaisse ? — les djinns ont des pouvoirs, mais Dieu est le seul à posséder tous les pouvoirs. Et il a donné à l'homme des connaissances qu'il n'a pas données aux djinns ! Ahmed reprend espoir. — noble sage, connais-tu ce remède ? — oui ! Telle plante est capable de vaincre le mal qui ronge le fils du roi des djinns ! Le jeune homme réfléchit. — mais comment communiquer avec les djinns ? — Va à tel endroit, la nuit, sacrifie un bouc et attends que le djinns, attirés par le sang, arrivent. Tu ne les verras pas, mais tu entendras leurs pas. Alors tu te mettras à parler. Tu diras : «Je viens d'apprendre que le fils du roi des djinns est très malade. on dit même qu'il va mourir. Pourtant, il existe un remède pour le tirer d'affaire !» Alors le roi des djinns t'enlèvera et t'emmènera sous terre. Là, il t'ordonnera de lui révéler le remède qui guérirait son fils. Tu répondras que tu veux bien lui indiquer le remède et tu exigeras, comme salaire, des pommes de son verger ! Il te les donnera et te demandera de partir. Au dernier moment, il t'appellera. Ne te retourne pas, car si tu te retournes, tu seras condamné à rester au royaume des djinns ! — je te remercie pour tes conseils, noble sage ! Il retourne dans la forêt. Il retrouve sa femme au lit. — je pars, dit-il. Elle fait semblant de s'inquiéter. — où vas-tu ? — je vais te chercher les pommes du roi des djinns ! — mais c'est dangereux ! — pour toi, je suis prêt à affronter tous les dangers ! Il s'en va. Elle va aussitôt ouvrir la trappe et crie. — sors ! il est parti ! L'ogre sort. — où est-il allé ? — il est allé à sa perte ! Elle lui raconte ce qu'elle a exigé de lui, l'ogre rit. — il est perdu ! — oui, nous pourrons enfin vivre ensemble ! — et moi, je ne serai plus obligé de me cacher ! (à suivre...)