Constat n Le secteur de la pêche est en retard en Algérie à cause des différentes difficultés auxquelles il est confronté, ainsi il ne peut plus répondre à la demande de la population. Malgré les efforts fournis par les pouvoirs publics pour relever le secteur de la pêche dans notre pays, les résultats sont toujours en deçà des attentes. En effet, la production nationale de ce secteur stratégique est très faible et ne peut plus faire face à la demande croissante de la population. Le premier constat est la cherté des différentes espèces de poisson, même la sardine, pourtant considérée comme la ressource marine de la classe moyenne, pour ne pas dire pauvre. Le poisson est de plus en plus inaccessible pour les petites bourses. Plusieurs facteurs sont à l'origine de cette situation. Selon certains professionnels de ce domaine, les faibles capacités nationales de pêche seraient en grande partie à l'origine de la cherté des prix des produits de la mer sur les marchés. En effet, il a été établi que l'abondance du poisson pélagique est plus importante sur la rive sud de la Méditerranée par rapport à la rive nord, cependant, nous continuons à enregistrer un faible taux d'exploitation de nos ressources halieutiques. La faiblesse des quantités de pêche marine est également le fait que dans le secteur on persiste à «utiliser des engins de pêche inadéquats, alors que nos voisins marocain et tunisien utilisent de plus en plus de moyens sophistiqués pour la pêche. Selon une étude d'évaluation des ressources effectuée en 2003-2004, l'Algérie dispose d'une biomasse de 600 000 tonnes et elle ne peut pêcher que 220 000 tonnes par an au maximum, mais faute de moyens matériels, la quantité pêchée aujourd'hui ne dépasse pas 170 000 tonnes/an. Pour sortir de cette situation et accroître les capacités nationales dans ce secteur, les pouvoirs publics ont mis en place depuis 2000 un ambitieux programme visant à accroître la production halieutique pour la porter à plus de 274 000 tonnes à l'horizon 2025. Ce programme, appelé «Plan d'orientation du développement des activités halieutiques et d'aquaculture», vise à valoriser la ressource halieutique, tant maritime que continentale, de sorte à atteindre, à cette échéance, une production d'environ 221 000 tonnes de la pêche maritime et 53 000 tonnes des différents projets d'aquaculture. Sur un autre plan, les professionnels du secteur de la pêche ont souligné récemment le rôle prépondérant des marins pêcheurs dans la préservation des ressources marines nationales, déjà menacées par la pêche excessive, la pollution et les effets du changement climatique. «La préservation de la ressource est liée principalement au rôle des professionnels, c'est-à-dire, le marin-pêcheur. S'il veut la préserver, il la préservera et s'il veut la détruire, il la détruira, et ce, malgré l'existence d'une réglementation», a déclaré dernièrement le président de la Chambre nationale de la pêche, Toufik Rahmani. M.D. Constat n Le secteur de la pêche est en retard en Algérie à cause des différentes difficultés auxquelles il est confronté, ainsi il ne peut plus répondre à la demande de la population. Malgré les efforts fournis par les pouvoirs publics pour relever le secteur de la pêche dans notre pays, les résultats sont toujours en deçà des attentes. En effet, la production nationale de ce secteur stratégique est très faible et ne peut plus faire face à la demande croissante de la population. Le premier constat est la cherté des différentes espèces de poisson, même la sardine, pourtant considérée comme la ressource marine de la classe moyenne, pour ne pas dire pauvre. Le poisson est de plus en plus inaccessible pour les petites bourses. Plusieurs facteurs sont à l'origine de cette situation. Selon certains professionnels de ce domaine, les faibles capacités nationales de pêche seraient en grande partie à l'origine de la cherté des prix des produits de la mer sur les marchés. En effet, il a été établi que l'abondance du poisson pélagique est plus importante sur la rive sud de la Méditerranée par rapport à la rive nord, cependant, nous continuons à enregistrer un faible taux d'exploitation de nos ressources halieutiques. La faiblesse des quantités de pêche marine est également le fait que dans le secteur on persiste à «utiliser des engins de pêche inadéquats, alors que nos voisins marocain et tunisien utilisent de plus en plus de moyens sophistiqués pour la pêche. Selon une étude d'évaluation des ressources effectuée en 2003-2004, l'Algérie dispose d'une biomasse de 600 000 tonnes et elle ne peut pêcher que 220 000 tonnes par an au maximum, mais faute de moyens matériels, la quantité pêchée aujourd'hui ne dépasse pas 170 000 tonnes/an. Pour sortir de cette situation et accroître les capacités nationales dans ce secteur, les pouvoirs publics ont mis en place depuis 2000 un ambitieux programme visant à accroître la production halieutique pour la porter à plus de 274 000 tonnes à l'horizon 2025. Ce programme, appelé «Plan d'orientation du développement des activités halieutiques et d'aquaculture», vise à valoriser la ressource halieutique, tant maritime que continentale, de sorte à atteindre, à cette échéance, une production d'environ 221 000 tonnes de la pêche maritime et 53 000 tonnes des différents projets d'aquaculture. Sur un autre plan, les professionnels du secteur de la pêche ont souligné récemment le rôle prépondérant des marins pêcheurs dans la préservation des ressources marines nationales, déjà menacées par la pêche excessive, la pollution et les effets du changement climatique. «La préservation de la ressource est liée principalement au rôle des professionnels, c'est-à-dire, le marin-pêcheur. S'il veut la préserver, il la préservera et s'il veut la détruire, il la détruira, et ce, malgré l'existence d'une réglementation», a déclaré dernièrement le président de la Chambre nationale de la pêche, Toufik Rahmani.