L'entraîneur du Mali, Stephen Keshi, n'en revenait pas à la fin de la rencontre. Et nous le comprenons fort bien en voyant la remontée spectaculaire de son équipe. «C'est un scénario incroyable, mais nous avons prouvé que nous avons un mental d'acier. Je crois toujours en mon équipe. Je ne sais pas combien de but nous avons marqué dans un espace de temps très court. C'était très difficile, mais je suis très content pour l'équipe d'avoir réussi à marquer quatre buts. Je tiens pourtant à préciser que mon sentiment de joie est mitigé car nous avons réalisé une très mauvaise prestation, mais notre mérite c'est de ne pas avoir baissé les bras. Même à la mi-temps, j'ai dit aux joueurs que le plus difficile était de marquer un premier but. Après notre première réalisation, nous étions plus en confiance et nous avons évolué avec plus de facilité. D'ailleurs, nous nous sommes créé plusieurs occasions et nous en avons concrétisé trois. Nous nous sommes réveillés au bon moment. Il faudra se souvenir des vingt dernières minutes de ce match pour nos prochaines sorties», dira-t-il. Il est très contesté par les Maliens n A la 80e minute de jeu, l'entraîneur du Mali, le Nigérian Stephen Keshi, était près de plier bagage. Mené au score par quatre buts à zéro, son avenir à la tête de la barre technique des Aigles était des plus incertains. Très contesté par les Maliens, il a trouvé son salut dans les pieds de Keïta (par deux fois) et de Yattabare dans le temps additionnel ainsi qu'une splendide tête de Kanouté. «Il faut savoir que Keshi était au bord du limogeage», nous dira un journaliste malien. «Nous ne voulons pas de lui à la tête de l'équipe. Ce sont les joueurs qui le soutiennent», affirme-t-il. Un nouveau sursis pour l'entraîneur du Mali qui semble être beaucoup plus près de la sortie.