Résumé de la 57e partie n A la fin de l'entretien Hardcastle montre les fameuses montres à Mr Rival qui les examine avec intérêt et plaisir. Qu'elles sont jolies ! Celle-ci me plaît beaucoup, dit-elle le doigt sur la montre de vermeil. — En reconnaissez-vous au moins une ? Ne vous rappellent-elles rien? — Difficile à dire. Pourquoi ? — Et si les aiguilles de ces montres indiquaient 4 h 13 Mrs Rival eut un rire frais. — Je me dirais que l'heure du thé approche ! Hardcastle se sentait las. — Bien, Mrs Rival. Nous vous sommes très reconnaissants. Dès après-demain, le tribunal reprendra l'instruction. Cela ne vous ennuierait-il pas trop de venir témoigner de l'identité de votre mari ? — Non, pas du tout, dit-elle. Puis, se levant, elle lui fit ses adieux. Tout de suite après arriva le sergent Craig. — Intéressant ? demanda-t-il. — On dirait, fit l'inspecteur. L'homme se nommerait Harry Castleton, un faux nom probablement. Il faut qu'on fasse des recherches sur lui. Il semble que plus d'une femme pouvait vouloir se venger de lui — Alors vous voilà de retour ? fit Poirot, glissant soigneusement un signet entre les pages de son livre. Cette fois-ci, posée sur la table où il était accoudé, une tasse de chocolat. Quel goût il avait, en matière de boissons ! Mais, Dieu merci, il ne m'en offrit pas. — Et vous avez réussi, oui ? — Je n'en sais encore rien, prononçais-je lentement. — Ah ! vous en êtes là ! — J'ai accompli ma mission, mais sans retrouver l'homme. Moi-même, je ne sais pas au juste ce qu'il fallait chercher. Des renseignements ou un cadavre ? — A propos de cadavres, fit-il, j'ai parcouru le compte-rendu de l'instruction à Crowdean. Meurtre avec préméditation par une ou plusieurs personnes inconnues. Et l'on a enfin baptisé votre cadavre. J'acquiesçai : — Oui. Harry Castleton. — Identifié par sa femme. Vous avez été à Crowdean ? — Pas encore. Je pensais m'y rendre demain. Enfin, à mon retour, je vous raconterai tout ce que Hardcastle m'aura dit de cette Mrs Merlina Rival. Promis. Du geste, Poirot refusait : — Inutile. — Ma parole ! Vous savez déjà tout sans qu'on vous ait rien dit ! — Non, mais elle ne m'intéresse pas. — Comment ? Mais pourquoi ? Je ne vous suis plus. — Il ne faut s'occuper que des points essentiels. Tenez ! En revanche, parlez-moi plutôt de cette Edna, assassinée dans la cabine téléphonique. — Je vous ai déjà tout raconté sur cette fille ! — Alors, me reprocha Poirot, véhément, vous n'en savez pas plus long sur elle ? Simplement que c'était un pauvre petit chou, qui avait cassé son talon aiguille dans une grille d'égout !... (à suivre...)