Voici un autre problème qui va faire couler encre et salive dans les jours à venir, surtout s'il advient que les Verts quittent la compétition plus tôt que prévu, c'est celui des joueurs blessés. En effet, comment expliquer que le staff technique ait retenu des éléments comme Mourad Meghni et Antar Yahia pour annoncer qu'ils manqueront les deux prochains – et probablement derniers - matchs face au Mali, demain, et l'Angola, lundi. Dans une déclaration à l'APS, le sélectionneur national a affirmé que «les deux joueurs ne sont pas encore totalement rétablis et il ne faut pas envisager leur participation lors des deux prochains matchs du premier tour, au moment où Hassan Shehata a décidé de faire l'impasse, sans état d'âme, sur Aboutrika, Amr Zaki et Mohamed Barakat, eux aussi blessés. Comment expliquer également le fait que l'équipe médicale de la FIFA, qui a examiné le défenseur de Bochum, ait donné son feu vert pour que le joueur puisse reprendre le chemin des entraînements et donc la compétition, puis d'annoncer le contraire. Ces deux joueurs n'auraient-ils pas dû laisser leurs places à d'autres plus aptes physiquement et plus compétitifs ? Non seulement Saâdane a conservé pratiquement le même groupe qui s'est qualifié au Mondial, au nom d'une certaine légitimité, «d'Omdurman», plutôt que de se soucier de purs impératifs sportifs. Le staff technique aurait pu, pour ne pas dire dû, donner la chance à d'autres éléments dans une démarche d'élargir la composante de l'Equipe nationale et ainsi d'évaluer de nouvelles forces. Cela n'a pas été le cas, ce qui donne l'impression que les Verts sont devenus une espèce de chasse gardée au point de barrer la route à un Mehdi Lacen ou à d'autres.