Résumé de la 139e partie n Arrivé au Liban, Stevenson prend un guide qui se propose de le conduire à Kornayel où un petit garçon prétend avoir vécu une vie antérieure. Le guide lui rapporte l'histoire du petit Imad qui, depuis quelques mois, défraye la chronique du village. — Imad a aujourd'hui six ans, mais cela a commencé alors qu'il était très jeune… Stevenson est surpris. — A quel âge a-t-il commencé à parler d'une vie antérieure ? — a deux ans ! Le psychiatre s'exclame : — A deux ans ! — Oui. Dès qu'il a commencé à parler, il s'est mis à prononcer des noms : Mahmoud, Saïd, Djamila… Stevenson hausse les épaules. — Des noms qu'il a dû entendre prononcer dans son entourage ! Le guide secoue la tête. — Non, personne de son entourage ne porte ces prénoms ! — Et ses parents que pensent-ils de tout cela ? — Ils croient, comme tout le monde ici, à la réincarnation, mais au début, ils ne voulaient pas accorder beaucoup de crédit à cette histoire… Une histoire inventée par un petit garçon à l'imagination trop fertile. Par la suite, les détails donnés sont devenus si nombreux, qu'ils étaient forcés de croire que leur fils ne fabulait pas ! Ils en sont venus, avec les récits et les noms fournis, à composer une vie ! — La vie antérieure de Imad ? — Oui… — pouvez-vous m'en dire quelques mots ? — Oui. Il se serait appelé Mahmoud Bahamzi, il aurait été marié à une jolie femme du nom de Djamila et il serait mort après avoir été renversé par un camion. La curiosité de Stevenson est suffisamment aiguisée pour demander à être présenté à Imad et à sa famille. Le guide le conduit chez les parents d'Imad. Il découvre en discutant avec le père, que ce dernier est le cousin chez qui l'étudiant, rencontré au Brésil, voulait l'envoyer. — mon cousin vous a parlé de Imad ? — il ne l'a pas cité nommément, mais je crois bien qu'il s'agit de lui ! — alors, si c'est lui qui vous envoie, vous êtes le bienvenu ! Le chercheur américain est accueilli avec chaleur par la famille qui lui offre l'hospitalité. Stevenson va droit au but et demande qu'on lui raconte l'histoire de Imad. Le père la raconte. Il rappelle et insiste sur l'épisode qui a tout déclenché : l'inconnu rencontré, quatre ans auparavant, dans les rues de Kornayel. Imad, que sa grand-mère tenait par la main, s'est libéré pour courir embrasser un homme qu'il aurait connu à Khriby où pourtant, il n'a jamais mis les pieds… «Et depuis, il ne cesse d'évoquer une vie qu'il aurait menée à Khriby !» (à suivre...)