Résumé de la 143e partie n On croyait que Imad avait été, dans une vie antérieure, un personnage. Mais on découvre que c'est un autre personnage. Ainsi, le personnage dont Imad prétend avoir vécu la vie antérieure n'est pas Mahmoud, mais Ibrahim. — Ibrahim a connu le même sort que Saïd ? demande Stevenson. — Oui, il est mort, quelques années après. — Dans un accident de la circulation ? — Non. Il était chauffeur de camion et la mort de son cousin, écrasé justement par un camion, l'avait très affecté. Il a fini, lui même, par contracter une maladie et, incapable de marcher, avait gardé le lit pendant plusieurs mois. Il est mort, en septembre 1949. Il n'avait que vingt-cinq ans. — Et Djamila ? — Elle a aussitôt quitté le village. On pense qu'elle est partie s'installer à Beyrouth, mais au fait, personne ne s'est où elle s'est rendue. — Et ce Mahmoud dont parle Imad ? — Il y a bien eu un Mahmoud Bouhmazi, c'était l'oncle d'Ibrahim. Il devient ainsi clair que, dans ses récits, Imad n'a pas tout cité, mais l'histoire qu'il prétend avoir vécue correspond bien à celle d'Ibrahim Bouhmazi. On en parle au jeune garçon. — tu n'as pas été Mahmoud, mais Ibrahim ! — je ne me souviens pas de ce nom ! — c'est pourtant son histoire que tu as racontée ! — je ne me la rappelle pas ! On rentre à Kornayel, mais on décide de retourner à Khriby, avec, cette fois-ci l'objectif de visiter la maison d'Ibrahim. Pour le second voyage à Khriby, Stenvenson interroge longuement Imad sur la maison d'Ibrahim Bouhmazi, où il aurait habité, comme il le prétend, dans sa vie antérieure. — ne te presse pas de répondre, lui dit-il, mais réfléchis bien ! — je connais cette maison ! — alors, donne-moi des détails précis ! Le psychiatre américain notera sur son carnet quarante-sept détails, sur la situation de la maison, sa forme, son aménagement à l'époque de son ancien propriétaire. Quarante-quatre détails seront vérifiés, quant aux trois autres, selon le psychiatre, ils proviennent de la vie actuelle du jeune garçon, qui a ainsi mêlé les deux. Dans la maison, des proches d'Ibrahim Bouhmazi accueillent les visiteurs. — je me retrouve chez moi ! dit Imad. On sourit à la vue de ce jeune garçon qui rapporte des détails qui datent de plusieurs années. Mais ils vont confirmer toutes les déclarations du jeune garçon qui s'étonnent de l'absence de certaines choses qui ont disparu depuis «son départ». (à suivre...)