Rappel n En matière de partenariat, notamment dans l'énergie solaire, le ministère de l'Energie et des Mines affirme que «Tout investisseur est le bienvenu» mais sous conditions. La directrice des énergies renouvelables du ministère allemand de l'Economie et de la Technologie a estimé, hier à Alger, que le projet «Desertec», relatif à la construction d'une centrale solaire dans le désert africain pour alimenter l'Europe connaît des obstacles importants. Elle a expliqué qu'il s'agit notamment d'un ensemble de contraintes d'ordre financier et politique qui peuvent influer négativement sur le lancement de ce projet gigantesque qui est toujours au stade de l'idée. Intervenant lors d'une conférence sur le partenariat algéro-allemand dans le domaine des énergies renouvelables «énergie solaire», Mme Christina Wittec a fait savoir que le coût du projet en question est estimé à près de 400 milliards d'euros, ajoutant que la décision de son financement revient aux trois sociétés initiatrices de ce projet énergétique, à savoir la société algérienne, suisse et allemande. Par ailleurs, la conférencière a signalé qu'il est important d'avoir un accord de la part de certains pays du nord de l'Afrique et d'autres pays européens tels que l'Italie, pour transférer cette énergie. En outre, elle a estimé que les sociétés concernées qui soutiennent ce projet doivent organiser des rencontres avec le gouvernement allemand afin de se concerter et réaliser ce méga-projet très prometteur pour l'Europe. En matière de partenariat dans le domaine des énergies renouvelables, notamment dans l'énergie solaire, Rachid Mahmoudi, directeur du gaz, d'électricité et des énergies renouvelables auprès du ministère de l'Energie et des Mines, a signalé que le département de Chakib Khelil a lancé une feuille de route pour tout étranger désirant investir dans ce domaine. «Tout investisseur est le bienvenu, seulement il y a des conditions à respecter», a-t-il précisé. Parmi ces conditions, il précisera la participation algérienne à hauteur de 51 % et que les investisseurs doivent répondre aux appels d'offres. Bien entendu, il y a d'autres critères, dont la formation, le transfert de technologie mais aussi la garantie de production de certains produits afférents au domaine ici en Algérie. Il précisera, en outre, que les autorités algériennes veulent augmenter la part des énergies renouvelables dans la production électrique algérienne. Précisant en ce sens qu'à l'horizon 2015, environ 5 % de l'électricité en Algérie devra être issue des énergies renouvelables. Abondant dans le même sens, M. Hergenrôther, directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d'industrie a, pour sa part, souligné que dans le secteur de l'énergie solaire les entreprises allemandes, comme Schott, fournisseur pour la construction de la centrale hybride solaire gaz, X-tern, Phaesum, Solar 23, Vollemer et Connergy ont pu réussir en Algérie. Et d'ajouter que l'institut solaire allemand de julich «Solarsinsitut Julich», réalise actuellement une étude de faisabilité sur la construction d'une tour solaire thermique en Algérie.