L'exposition de photographies de Maurice Weis ayant pour titre «Al Gi Pop, portraits de jeunes musiciens dans leur société», une exposition consacrée aux jeunes musiciens algériens et que l'espace Noun a abritée pendant plus d'un mois, a pris fin. L'exposition, un projet initié par l'Institut Goethe Algérie, est très originale. L'exposition, qui est une rencontre avec des artistes algériens, tels que les groupes Afgate, Arabica, Bois Sacré, Djmawi Africa, Leryam, Nima Psy ou encore Noujoum El Diwan, est réalisée par le photographe allemand Maurice Weiss et Kenza Mehadji. Elle se veut un reflet des artistes algériens dans leur environnement et avec leurs instruments de création. Elle retrace leur parcours artistique à travers les villes de Blida, de Constantine et d'Alger. «L'idée de ce projet a consisté à créer un espace permettant un dialogue interculturel, celui qui a permis une rencontre entre plusieurs artistes algériens et un photographe venu d'Allemagne», souligne Mme Alix Landgrebe, directrice du Goethe Institut. Et d'ajouter : «En fait, nous essayons de faire connaître l'Algérie aux Allemands et de lier les deux cultures. Ces photographies seront exposées à Berlin et éventuellement à Hambourg.» Ainsi, l'exposition se présente comme étant un espace privilégiant la rencontre et un dialogue interculturel. A noter que des projets entrant dans ce cadre, celui de faire connaître la culture des deux pays, l'Algérie et l'Allemagne, sont en préparation, à savoir expositions et autres événements musicaux ainsi que des projections de films (court-métrage). Ainsi, «Al Gi Pop, portraits de jeunes musiciens dans leur société», est une excellente idée, une démarche méritoire, un projet pertinent, car il a permis, pendant plus d'un mois, de mettre en lumière des artistes algériens, au talent prometteur, qui sont dans l'ombre et qui activent pourtant sur la scène culturelle et font d'excellentes choses.