Constat n Après le retour de l'Equipe nationale au pays, le staff technique national va prendre quelques jours de repos avant d'entamer son travail, à commencer par le bilan de cette CAN 2010. Avec du recul et à tête reposée, Rabah Saâdane et son équipe procéderont à une évaluation de la participation algérienne à cette CAN-2010, après une absence aux deux précédentes éditions de 2006 (Egypte) et 2008 (Ghana). Le retour des Verts sur la scène continentale est déjà une performance en soi, d'autant que ce retour s'est bonifié par une qualification au prochain Mondial en Afrique du Sud, un tournoi auquel l'Algérie n'a plus goûté depuis 24 ans. C'est dire que l'année 2009 et ce début 2010 sont tout bénéf. pour notre Equipe nationale qui a redoré le blason du pays en attendant qu'elle redore celui du football, une discipline qui accuse de grands retards, dans plusieurs domaines. Par rapport aux objectifs assignés à l'équipe au début de cette 27e édition de l'épreuve continentale, on peut dire que l'équipe a été jusqu'au bout puisqu'elle a disputé le maximum de matchs (six au total), même si elle aurait pu prétendre à une place sur le podium. Mais ne soyons pas exigeant avec une équipe dont la plupart des joueurs n'ont jamais connu l'ambiance ni les conditions de déroulement de la CAN. Sur un plan comptable, l'équipe algérienne s'en tire avec deux victoires, un match nul et deux grosses défaites (0 à 3 face au Malawi et 0 à 4 contre l'Egypte, vainqueur de l'épreuve). Le point faible des Verts demeure leur attaque qui n'a marqué que quatre buts seulement en six matchs, soit 0,7 but/match, dont une seule réalisation au premier tour (Halliche face au Mali). Sur les quatre buts algériens, deux (50%) sont l'œuvre de défenseurs, alors que Ghezzal, qui a pris part, à toutes les rencontres, est resté muet durant tout le tournoi. Toutefois, le match contre la Côte d'Ivoire demeure la meilleure production (la rencontre référence) des Verts lors de cette CAN où les coéquipiers de Matmour ont montré tout leur savoir-faire lorsqu'ils sont dans leur excellent jour et face à une forte adversité. Les plus mauvaises productions furent face au Malawi, pour des raisons en partie extra-sportives (chaleur et humidité puisque le match s'est joué à une heure impossible) et contre l'Egypte où l'équipe a évolué pour la première fois diminuée et confrontée à une situation exceptionnelle à cause du mauvais traitement arbitral du Béninois Koffi Codjia. Mais cela n'explique pas tout, comme ce manque de maîtrise chez certains joueurs, Chaouchi et Belhadj en particulier, qui a contribué à la défaite cuisante des Verts.