Participation n 35 exposants parmi les promoteurs de microentreprises, aux côtés des représentants des instances d'accompagnement, ont pris part à cet événement qui s'étalera sur cinq jours. Les portes ouvertes sur l'emploi ont démarré hier, samedi, à la Maison de l'artisanat et des arts de la wilaya avec la participation de plusieurs promoteurs de microentreprises créées dans le cadre des dispositifs d'aide à l'emploi de jeunes. A cette occasion, les jeunes porteurs de projets d'investissements, ont exprimé une grande détermination «à surmonter les obstacles de commercialisation qui freinent les succès réalisés dans le domaine de la production». Des jeunes promoteurs d'entreprises participant à cette manifestation ont souligné qu'après les succès quantitatif et qualitatif réalisés par leurs entreprises en un temps court grâce au soutien de l'Etat, ils mènent actuellement un combat pour trouver des marchés pour l'écoulement de leurs produits avec pour armes «la qualité et l'engagement». Merzoug Mohamed, âgé de 27 ans, qui a créé une entreprise en sculpture sur plâtre après avoir bénéficié du soutien de l'Agence nationale de gestion des microcrédits (Angem), a indiqué que ses produits et ses services sont demandés dans de nombreuses régions de l'Ouest algérien. Ce jeune homme, qui a une expérience de plus de 12 ans dans la sculpture sur plâtre excelle dans la réalisation des peintures, rendant son équipe formée de quatre personnes, très demandée pour décorer les maisons et les institutions culturelles et même les mausolées, a-t-il ajouté. Cette équipe a concrétisé de nombreux projets, dont celui de la décoration de la maison de l'industrie et des métiers en cours de réalisation à Relizane. Ses produits font l'objet de sollicitation d'entreprises de distribution de matériaux de construction qui les commercialisent. Le jeune Mohamed Merzoug espère que l'occasion sera offerte à son entreprise de participer à des projets publics en expliquant que la sculpture sur plâtre confère un caractère esthétique à la structure bâtie et que ce métier rare en Algérie est exercé par des ressortissants de pays voisins. La même préoccupation a été exprimée par Mme Aouda Abid, propriétaire d'un laboratoire spécialisé dans la fabrication des huiles cosmétiques, médicales et d'hygiène, créé grâce au soutien de l'Ansej. Elle a souligné que le problème de la commercialisation est devenu sa préoccupation quotidienne nécessitant plus de réflexion pour garantir le succès et le développement de nouvelles microentreprises. Cette spécialiste en biologie et sciences de la vie fabrique de nombreux produits cosmétiques et médicaux et cherche à obtenir de l'aide pour ouvrir des agences afin de les commercialiser.