Le chanteur Abdelmalek lmensouran, décédé, hier, lundi, à l'âge de 55 ans, était considéré par le milieu artistique comme «l'un des chantres de la chanson chaabie» en Algérie, a déclaré la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi. En cette douloureuse circonstance, Mme Toumi a rappelé que le défunt «n'a, tout au long de sa vie, jamais nui à personne», soulignant que le parcours de Imensouran «a été exemplaire de par la particularité de ses qacidate et la qualité de ses interprétations». Le défunt «a marqué la chanson chaabie par ses œuvres qui restent gravées dans la mémoire artistique algérienne», a ajouté la ministre dans son message de condoléances. La disparition de cet artiste «nous attriste et nous afflige», a-t-elle souligné, ajoutant que «la scène artistique algérienne perd ainsi un maître de la chanson chaabie». Imensouran s'est distingué grâce à l'émission Alhane wa chabab et a connu le succès en 1983 avec les chansons Galou laareb galou et Qissat elghoulem ainsi que Qissat sidna Youcef qu'il a composée avec le poète Ahmed Berrar. Le défunt est considéré comme l'une des grandes figures ayant marqué la chanson chaabie en étant parmi les symboles et les grandes voix qui ont tant apporté à ce genre musical.