Résumé de la 46e partie n Les parents de Hichem se rendent chez Malika : c'est sa mère, Baya, qui va monter chez la jeune professeur. Y trouvera-t-elle son fils ? Elle s'approche de la porte. Elle pose le doigt sur la sonnette, puis hésite. Va-t-elle sonner ? Et si Hichem n'est pas là ? Ou alors s'il se trouve avec son camarade en train de prendre son cours, paisiblement ? Elle réfléchit… Puis elle fait une nouvelle tentative. Nouvelle hésitation ! Alors, elle a l'idée de coller l'oreille à la porte. Elle sursaute : elle a reconnu la voix de son fils et celle de la prof. Hichem est dans la maison ! Alors, sans hésiter, elle sonne. Elle attend un moment. Elle entend du bruit. Elle voit l'œil de bœuf s'obscurcir : quelqu'un regarde… Mais la porte ne s'ouvre pas ! Baya sonne de nouveau. Elle entend des bruits confus, un va-et-vient dans la maison. Les soupçons de Baya se confirment: «Ouvrez!»,lança-t-elle. Comme on n'ouvre pas, elle sonne de nouveau. — Ouvrez ! Il se passe un moment avant que la porte ne s'ouvre. Malika apparaît sur le seuil. Elle est très pâle. — ah, c'est vous, madame… Excusez-moi, je dormais… Elle garde la porte entrouverte. — je passais, par là, je suis montée… Malika garde la porte ouverte. Apparemment, elle ne veut pas la laisser entrer. — vous êtes malade ? — oui… — alors, vous ne ferez pas cours ? — non… — vous avez averti vos élèves ? — oui.. — Hichem est donc passé ? — oui… — Il est reparti ? — oui… Elle ne répond que par monosyllabes ! — vous m'excuserez de ne pas vous faire entrer… Elle s'apprête à fermer la porte, mais Baya la pousse. — excusez-moi ! Elle entre. Malika est consternée. Elle veut protester. — mais… — j'ai entendu sa voix… — vous vous trompez ! Malika est devenue pâle, comme un linge. Baya va au salon. elle aperçoit le cartable de Hichem, posé sur la table, ainsi que sa casquette. — mon fils est là ! Malika feint de nier l'évidence. — vous vous trompez… — et son cartable et sa casquette, que font-ils là ? (à suivre...)