Résumé de la 159e partie n James Chaffin fait un autre testament, annulant le premier, et reconnaissant le droit de sa femme et de tous ses fils à l'héritage. Mais il meurt sans l'avoir révélé. Ainsi donc, les biens de James Chaffin vont à son troisième fils, Marshall. Sa veuve et ses trois autres fils, John, James Pinkney et Abner n'ont rien. Le notaire a rendu public le testament déposé le 16 novembre 1905. La veuve et les fils l'ont consulté et reconnu sa validité. Ils n'élèvent donc aucune protestation. «C'est injuste de la part de James, dit la veuve, mais c'est sa volonté !» Marshall prend donc possession de la ferme mais il garde de bons rapports avec sa mère et ses frères. La vie continue donc. Les fils Chaffin ne pensent plus à la succession de leur père. mais celui-ci va se manifester au mois de mai 1925 : son deuxième fils va le voir en rêve. Voilà le témoignage qu'il fera plus tard à M. Johnson, avocat et membre de la société pour la recherche psychique, dépêché pour enquêter sur le cas Chaffin, lors de sa visite à la ferme, le 21 avril 1927 : «De ma vie entière, je n'ai jamais entendu mon père faire état d'un testament autre que celui qu'il avait écrit en 1905. Je crois que c'est au mois de juin 1925 que je commençai à avoir des rêves très précis. Mon père m'apparaissait près de mon lit, mais il ne parlait pas…» Cette vision le surprend. Il en parle à sa femme. — je ne comprends pas ce que ce rêve peut signifier ! — tu as dû penser à ton père. James secoue la tête. — non, je n'y ai pas pensé ! De toute façon, je ne pense jamais à lui ! Comme ses autres frères, il n'a pas apprécié d'avoir été déshérité et, bien entendu, il lui en veut. Ce rêve l'a surpris, mais il ne l'a pas impressionné. De toute façon, il n'en parle ni à sa mère ni à ses autres frères. «Quelque temps après, je crois que c'était à la fin de juin 1925, il apparut de nouveau au pied de mon lit, vêtu comme je l'avais souvent vu de son vivant, d'un manteau noir que je savais être le sien. Cette fois-là l'esprit de mon père me parla. après avoir ouvert son manteau, et écarté un des côtés, il me dit : «Tu trouveras mon testament dans la poche de mon manteau, puis il disparut.» Cette fois-ci, James est secoué. — j'en ai encore rêvé ! Sa femme ne comprend pas. — de qui as-tu rêvé ? — de mon père ! La femme sourit. — décidément, j'ai l'impression qu'il veut te dire quelque chose ! — justement, il m'a parlé ! La femme est étonnée. — il t'a peut-être demandé pardon de t'avoir déshérité ? — non, mais il m'a montré quelque chose. Et il lui raconte le rêve. (à suivre...)