Résumé de la 161e partie n James Chaffin se manifeste en rêve à son second fils et lui révèle son second testament. Cela va lui permettre d'intenter un procès et de le gagner. Le journal de la société pour la recherche psychique qui rapporte ce cas, écrit : «Tels sont les faits établis par le document. Si nous considérons qu'ils peuvent s'être déroulés sans la participation de l'élément paranormal, nous devons rejeter toute explication faisant supposer que le second testament était un ‘'faux'' ou que certaines personnes intéressées par le second testament avaient été mises au courant de son existence avant que M. J. P. Chaffin et M. Blackwelder se livrent à la recherche de la vieille bible en juillet 1925. Considérant l'hypothèse du faux : il semble vraiment étrange que Chaffin, si anxieux de réparer une faute causée par le premier testament, en établit un second tout en étant assez négligent pour, de son vivant, ne pas le rendre effectif. Peut-être avait-il l'intention d'en faire état sur son lit de mort et que les circonstances de sa mort, consécutives à une chute, ne le lui avaient pas permis. Mais le fait que des témoins étaient prêts à jurer que le second testament avait été rédigé de la main du testateur et que la veuve et son fils Marshall, après avoir vu le document, eurent admis son authenticité, semblent écarter d'office l'hypothèse du ‘'faux''. De plus, M. J. P. Chaffin, son épouse, sa mère et sa fille, en avril 1927, furent – d'après ses propres termes, ‘'très impressionnés'' par l'évidente sincérité de ces personnes qui paraissaient être d'honnêtes et d'honorables campagnards assez aisés.» M. Johnson, dans sa déclaration, suggère tout simplement, afin d'écarter toute autre explication : «J'ai essayé par tous les moyens d'introduire l'idée que peut-être quelqu'un avait eu une ‘'connaissance subconsciente'' du testament qui se trouvait dans la vieille bible ou du papier resté dans la poche du manteau et que le rêve aurait libéré, mais mes efforts pour ébranler leur conviction échouèrent complètement. Ils répondirent, tranquillement : ‘'Non, une telle explication est impossible. Nous n'avons jamais entendu parler du testament avant que l'esprit du père ne vienne.''» Il est évident qu'aucun d'entre eux n'avait, à la mort du père, le «souvenir conscient» d'un second testament, sans quoi, ils n'auraient pas accepté le premier sans faire opposition. Pas plus qu'ils n'auraient pas oublié, pendant la courte période qui s'était écoulée entre janvier 1919 (date du second testament) et septembre 1921 (date de la mort du père) les plus récentes dernières volontés. C'est pourquoi l'hypothèse de la vision qu'aurait eue M. J. P. Chaffin, due à un souvenir subconscient, soulève de sérieuses objections. Il est difficile de donner une explication plausible en se fondant sur des faits normaux. Si l'on accepte une explication paranormale, il faut bien noter que ce cas, sous la forme dans laquelle il se présente, n'est pas fréquent, puisque plusieurs personnes en ont été impressionnées et n'ont pas douté que M. J. P. Chaffin ait vu son père et l'ait entendu lui parler. l'impression auditive n'était pas particulièrement exacte : ce n'est pas le second testament qui se trouvait dans la poche, seule une indication le concernant, mais le résultat pratique est là. M. Johnson n'a pas été à même d'obtenir une réponse claire de M. J. P. Chaffin chaque fois qu'il lui a demandé s'il était éveillé ou endormi, lors de l'apparition. Il avait d'abord dit qu'il était éveillé, mais soumis à un «contrôle plus strict» ; il admit qu'il avait pu être à moitié endormi, que, peut-être, il sommeillait. M. Johnson dit : «Je crois que lui-même ne sait pas dans quel état il était.» (à suivre...)