Résumé de la 160e partie n Le second fils de James Chaffin, James Pinkney, voit son père en rêve : il lui montre son manteau et lui dit qu'il y trouvera son testament. Ecoutons le témoignage de James. «Le lendemain matin, je me levai certain que l'esprit de mon père était venu me voir dans l'intention de revenir sur une erreur. J'allai chez ma mère, cherchai le manteau, mais je m'aperçus qu'il manquait. Ma mère m'informa qu'elle en avait fait cadeau à mon frère John, lequel habite dans le comté de Yadkin à quelque trente kilomètres au nord-ouest de ma maison. je crois que c'est le 6 juillet, c'est-à-dire le lundi suivant les événements cités précédemment, que je me rendis chez mon frère dans le comté de Yadkin et trouvai le manteau. En examinant la poche intérieure du vêtement, je m'aperçus que la poche et la doublure avaient été cousues ensemble. Je coupai immédiatement les fils et découvris un petit rouleau de papier lié avec une ficelle et sur lequel étaient écrits ces mots de la main de mon père : «Lisez le 27e chapitre de la Genèse dans la vieille bible de mon père.» A ce moment-là, je fus si convaincu que le mystère allait être éclairé. je ne voulais pas me rendre chez ma mère sans la présence d'un témoin. j'incitai alors un voisin, Thomas blackwelder, à se joindre à nous. Arrivés chez ma mère, nous eûmes beaucoup de mal à trouver la vieille bible. Nous la découvrîmes enfin dans le haut d'un meuble du grenier. Le livre était dans un tel état de vétusté que lorsque nous le prîmes en main il tomba en trois morceaux. M. Blackwelder ramassa le morceau qui contenait le livre de la Genèse et là nous vîmes deux feuillets repliés l'un sur l'autre, formant une sorte de poche dans laquelle M. Blackwelder trouva le testament…» James informe immédiatement sa mère et ses frères. C'est la surprise générale. La mère, très émue, dit : — je comprends, maintenant, pourquoi sur son lit de mort, il tenait tant à parler. Malheureusement, il n'y est pas parvenu ! — il regrettait son premier testament, dit John. — mais pourquoi ne l'a-t-il pas déposé ? — il a dû hésiter ! La mère intervient. — qu'allons-nous faire maintenant. — je vais intenter un procès ! — est-ce que le testament sera reconnu ? — il n'y a pas de doute ! John dit : — la loi reconnaît tout manuscrit reconnu authentique. Et je crois qu'on n'aura aucun mal à établir l'authenticité de celui-ci ! «Pendant le mois de décembre 1925, témoigne James, mon père m'apparut de nouveau une semaine environ avant que ne s'ouvre le procès intenté : Chaffin contre Chaffin, et me dit : ‘'Où est mon vieux testament ?'' Il me semblait très irrité. J'en déduisis que ma cause serait entendue et que je gagnerais le procès, ce qui fut le cas. Le lendemain matin, je mis au courant mon avocat de la visite de mon père. un grand nombre de mes amis ne croient pas possible que les vivants puissent communiquer avec les morts, mais je suis convaincu que mon père m'est apparu à plusieurs reprises et je le croirai jusqu'à la fin de mes jours.» (à suivre...)