Résumé de la 3e partie n A cause des difficultés financières de la famille, Meriem a repris le travail, assurant des vacations dans un établissement non loin de son domicile. Elle regarde l'horloge. Meriem n'a pas trouvé de pain à la boulangerie, elle doit chercher chez les marchands qui installent à cette heure-là leurs étals dans le quartier. Tarik, qui fait du sport dans une salle, non loin de là, va rentrer. Quant à Mourad, après son coup de colère, il doit être avec ses amis dans un café. S'il ne rentre pas, elle enverra Tarik le chercher. Elle va au balcon et remarque avec stupeur un vol d'oiseaux : c'est comme une nuée – il doit y en avoir plusieurs centaines, voire des milliers, qui recouvrent le ciel. «Un orage se prépare», se dit-elle. Elle retourne dans la cuisine. C'est alors qu'une forte secousse se produit. Elle voit les murs se fissurer, le réfrigérateur ébranlé au point de changer de place. Dehors, des cris d'horreurs éclatent «au secours, c'est la fin du monde !» Sadjia comprend aussitôt : c'est un tremblement de terre. Elle veut réagir mais la terre tremble toujours. Elle essaye de sortir de la cuisine mais il lui semble que le sol se dérobe sous ses pieds. «Mon Dieu,balbutie-t-elle, aidez-moi !» Elle reste là, pétrifiée. Le tremblement s'arrête. Elle est tout étourdie. Elle aperçoit avec horreur que tous les murs sont fissurés. — Mourad, Tarik, Meriem… Ils sont dehors, mais elle ne sait pas ce qui leur est arrivé. — je dois sortir ! Elle a la présence d'esprit d'aller dans sa chambre, d'ouvrir l'armoire et de prendre une mallette dans laquelle elle garde ses bijoux et les économies de la famille. Elle prend aussi les chéquiers, puis quitte l'appartement. — c'est la fin du monde ! Les voisins descendent les escaliers, en criant. — vite, vite, il va y avoir une réplique ! Sadjia tremble de tout son corps. elle a de la peine à sortir de l'immeuble. La terre tremble de nouveau. — au secours ! Elle se retourne, elle voit un mur du bâtiment se détacher. Elle est comme pétrifiée. — le bâtiment va tomber ! Une main la happe. — ne restez pas là ! Elle court. Elle se rappelle alors son mari et ses enfants. Elle regarde autour d'elle. — Mourad ! Meriem ! Tarik ! Meriem accourt. — maman… je suis là ! Elle se jette dans ses bras. Tarik accourt. — maman, je suis là ! — et papa, et papa ? (à suivre...)