Résumé de la 1re partie n Jack se fait gronder par sa mère parce qu'il a vendu leur vieille vache contre un haricot qu'on lui a dit être magique... Jack se cacha et vit entrer un géant qui portait dans une main un sac et dans l'autre un mouton. Le géant jeta le sac dans un coin et des pièces d'or s'en échappèrent. Il se mit à renifler de tous côtés puis s'écria : «ça sent la chair fraîche ! — Bien sûr, dit la femme, vivement. C'est ce mouton que vous apportez. Dépêchez-vous de le préparer pour que je puisse le faire cuire !» L'ogre obéit. La femme fit cuire le mouton, l'ogre le mangea et alla se coucher. Bientôt ses ronflements faisaient trembler les murs. Alors Jack, tout doucement, sortit de sa cachette, prit le sac de pièces d'or et, en courant, s'en revint comme il était venu. Pendant ce temps, sa mère l'avait cherché et elle était très inquiète de sa disparition. «Pauvre petit, se disait-elle, je l'ai tellement grondé hier soir, que peut-être il est parti et ne reviendra pas.» Elle fut bien surprise de le voir descendre du haricot et se précipita pour l'embrasser : «Eh bien, petite mère, lui dit Jack, tu vois que c'était vraiment un haricot magique ! Tiens, c'est pour toi !» Et il lui donna le sac de pièces d'or. La pauvre femme remercia le ciel de lui avoir donné un fils si habile et tous deux vécurent des jours heureux grâce à l'or du géant. Au bout de quelques mois, les pièces d'or furent toutes dépensées et Jack décida de revenir au château des nuages. De branche en branche, de feuille en feuille, il grimpa le long de la tige du haricot. Quand il se trouva devant la géante, il la salua bien poliment : «Bonjour madame, pourriez-vous me donner à manger s'il vous plaît ? — Gredin ! s'écria la géante, n'as-tu pas honte de me demander à manger alors que, la dernière fois que tu es venu, tu nous as volé un sac de pièces d'or ?» Avant que Jack ouvrît la bouche pour répondre, le château retentit d'un terrible bruit de pas : Boum ! Bam ! Boum ! Bam ! «Vite, cache-toi dans le four, s'écria la géante.» Jack bondit dans le four pour se cacher, mais il laissa la porte entrouverte, de façon à pouvoir observer ce que faisait le géant. Il le vit poser sur la table un cochon et une cage. Puis le géant se mit à arpenter la cuisine en reniflant de tous côtés : «ça sent la chair fraîche ! s'écria-t-il. — Mais, dit la géante, c'est ce cochon bien gras que vous avez apporté. Aidez-moi à le préparer pour le faire cuire. — Oui, dit le géant, j'ai bien envie d'un cochon rôti au four. — Non, dit la géante, ce cochon sera meilleur cuit à la broche.» (à suivre...)