Résumé de la 1re partie n Le fils du pêcheur s'enfuit de chez son père après avoir libéré le gros poisson qui promet de lui venir en aide où qu'il soit... Le vieillard lui dit : «Mon fils, c'est un métier qui ne rapporte rien, mais si tu le veux, tu peux gagner beaucoup d'argent. Tu vas descendre, en bas, il y a quarante mulets sellés, tu prendras quatre-vingts sacs que tu attacheras sur leur dos et quand tu auras fini, tu me préviendras. Nous partirons vers une montagne que je connais, là, je dirai une prière toi tu répondras «Ainsi soit-il !», alors une porte s'ouvrira. A l'intérieur il y a beaucoup d'or, on remplira quarante sacs, vingt pour toi, vingt pour moi.» Bien sûr le garçon accepte. Comment ne pas dire oui à une telle proposition ? Il descend, prépare les mulets et les sacs. Et les voilà partis en direction de cette fameuse montagne. Une fois arrivés, ils attachent les bêtes, s'assoient, le vieux dit une prière, l'enfant répond «Ainsi soit-il !», la montagne s'ouvre, laissant apparaître une porte de fer, derrière laquelle il y a plein d'or. Ils remplissent allègrement les quarante sacs. Soudain, «Clac !» la porte se referme brusquement, faisant prisonnier le garçon, alors que le vieillard, qui est sorti à temps, s'empresse de charger les sacs sur les mulets et retourne au village. Le garçon essaie de grimper, à droite, à gauche, de tous les côtés, mais il est impossible de se sauver. A force d'efforts, il parvient à se hisser au-dessus du tas d'or, puis traverse des gisements d'os, enfin, il arrive à un monticule de terre, où il s'arrête pour reprendre son souffle. Tandis qu'il réfléchit à la façon de se tirer de là, une bestiole tombe près de lui. Il reprend espoir, car si une si petite bête peut vivre là, c'est qu'il y a sûrement quelque part une ouverture, si petite soit-elle. Avec ses mains, il creuse, il creuse, puis il grimpe, il grimpe, enfin trois jours plus tard, il sort de la montagne par un trou. Le pauvre ! Il ne pense même pas à emporter une seule pièce d'or ! Une semaine après, il revient à Tchanakkalé et retourne à la boutique, où flotte une odeur nauséabonde. Le soir, il jette toute la viande pourrie à la mer, nettoie de fond en comble. En retirant sa ceinture, il trouve deux pièces d'or qui étaient restées coincées dans les plis, grâce à Dieu ! Avec l'une d'elles, il achète un mouton qu'il suspend, puis il s'assoit en attendant les clients. Jusqu'au soir, l'enfant attend en vain. Pas un client qui vienne acheter ni même demander quoi que ce soit. Cela le rend tout triste. Peu après la prière du soir, le vieillard, appuyé sur une canne, vient le saluer. Tout se passe comme la première fois : il lui achète cinq kilos de viande, l'enfant le conduit jusque chez lui, il l'invite, ils mangent, le vieux parle de la fameuse montagne, ils préparent les mulets et les sacs, grâce aux prières la porte s'ouvre, il y a de l'or partout... Au bout d'un moment, le garçon fait semblant d'être fatigué, alors le vieillard vient l'aider à remplir les sacs lui demandant de le prévenir au trente-neuvième. Bien entendu, le garçon se garde bien de l'avertir, «Clac !» — la porte se referme brusquement et cette fois c'est le vieillard qui reste prisonnier à l'intérieur, alors que le garçon, qui est sorti à temps, s'empresse de charger les sacs et retourne au village.