Chiffres n Selon Bellil Belkacem, chargé de la gestion des Centres d'enfouissement technique (CET), il existe 1 235 dépotoirs à ciel ouvert, contre 29 décharges contrôlées, dont 3 CET, sur les 67 communes existantes englobant plus de 1 400 villages. Le programme d'éradication des décharges sauvages au niveau de la wilaya se poursuivra jusqu'en 2014 pour «débarrasser la wilaya de ces plaies d'insalubrité préjudiciables tant pour la santé publique que pour la nature», a indiqué M Bellil, Une enveloppe de 640 millions de dinars a été allouée pour «le réajustement du coût de réalisation» de deux décharges publiques contrôlées à Beni Douala et Beni Z'menzer, ainsi que pour le réaménagement de la décharge de la commune de Fréha en Centre d'enfouissement technique (CET), et ce, au titre de l'exercice 2010 du programme de consolidation de la croissance économique, a-t-on fait savoir. Le programme en cours porte, quant à lui, sur la réalisation d'un centre d'enfouissement technique à Boubhir, d'une capacité de 800 000 m3, pour le traitement des déchets domestiques générés par une dizaine de communes. Un second projet, en voie de concrétisation au niveau du centre d'enfouissement technique de la ville de Tizi Ouzou, consiste en un centre de tri, d'une capacité de traitement de 200 tonnes/ jour, pour la récupération et la valorisation des déchets recyclables «susceptibles d'intéresser des investisseurs», relève-t-on à la direction de l'environnement. La réalisation d'un nouveau siège pour cette direction, ainsi que d'une maison dédiée à l'environnement sont deux projets figurant sur les tablettes du PEC, est-il ajouté. Trois centres d'enfouissement technique au profit des villes de Tizi Ouzou, Draâ El-Mizan et Ouacifs ont été réceptionnés en 2009 mais ils sont restés sans budget «spécifique conforme à leur statut d'Epic à ce jour», selon le responsable de la gestion de ces structures. Pour pallier cette situation, une subvention de 20 millions de dinars sur le budget 2010 de l'APW, a été dégagée, a-t-on indiqué. La préservation de l'environnement n'est pas l'apanage exclusif du secteur concerné, mais c'est aussi l'affaire des investisseurs publics, a estimé M. Bellil, qui a salué l'«initiative d'un particulier de l'Oranie qui a investi dans la récupération du verre au niveau du barrage de Taksebt». Du reste, des citoyens empruntant la route de Takhoukht longeant cet ouvrage hydraulique ont qualifié cet investisseur de «véritable adepte du célèbre chimiste, auteur de la célèbre maxime, selon laquelle : «Rien ne se perd, tout se récupère et se transforme.»