Résumé de la 18e partie n La femme du frère cadet, en mariant ses filles avec les fils de son beau-frère, a trouvé un moyen d'accéder au trésor. Un peu plus tard, elle va trouver son beau-frère. Celui-ci lui en veut d'avoir collé de la glu sur le boisseau. — Je sais que tu m'en veux, mais je regrette ce que j'ai fait. Voilà, je te propose la réconciliation ! Le frère qui ne s'attendait pas à ce repentir, est intéressé. — Je veux bien te pardonner, mais promets-moi que, toi et ton mari, vous ne m'importunerez plus ! — C'est promis. Et pour sceller notre réconciliation, je propose de marier tes fils à mes filles ! L'homme est surpris par la proposition. — Pourquoi pas ? — Ainsi, nos deux familles seront liées à jamais ! — Je vais consulter mes fils, je te rendrai la réponse. Il consulte ses fils. Voilà longtemps que ces derniers voulaient se marier, mais comme on connaît la cupidité de leur père, personne ne veut leur donner ses filles. Et voilà que la femme de leur oncle leur propose ses filles. — Nous acceptons ! disent-ils. Le frère aîné va retrouver sa belle-sœur. — Mes fils acceptent ! — A la bonne heure, nous les marierons ces jours-ci ! L'homme est embarrassé. — Que se passe-t-il ? demande sa belle-sœur. — C'est que je n'ai pas les moyens de leur assurer un trousseau ! La femme sourit. — Cela ne fait rien ! — Il n'y aura pas non plus de fête ! — Ce n'est pas important. Nous ferons venir l'imam qui mariera nos enfants ! L'homme sourit. — Voilà qui est bien ! La femme va retrouver son mari et lui raconte tout. — L'avare, il a un trésor et il veut priver nos filles de trousseaux ! — Quand elles découvriront le trésor, dit la femme, elles s'en donneront à cœur joie ! Quelques jours après, les mariages sont célébrés. Les filles rejoignent la maison de leur oncle. Dès le premier jour, elles se plaignent à leur mère. — C'est encore plus misérable que chez nous ! — On ne mange pas à notre faim ! Nos époux travaillent comme des esclaves, mais leur père leur prend tout ce qu'ils gagnent… Ah, comme nous regrettons la vie, chez nous ! Leur mère les pousse à se montrer patientes. — Bientôt, vous allez découvrir le trésor, votre situation changera… La nôtre aussi ! — Vivement que ce trésor soit découvert ! — Ne lâchez pas votre beau-père. Suivez-le partout… (à suivre...)