Les conditions nécessaires à la formation de pilotes de ligne sont désormais réunies en Algérie et il ne sera plus nécessaire de recourir à l'étranger, a indiqué, hier, dimanche, à Batna le ministre des Transports soulignant qu'«il s'agit-là d'une option irréversible». Lors de l'inspection du nouveau siège de l'école privée «Aurès-Aviation», spécialisée dans la formation des pilotes à Batna -ville, Amar Tou a souligné que cet établissement a «contribué à la formation de pilotes de la compagnie Tassili Airlines ainsi qu'au recyclage de nombreux pilotes d'Air Algérie». Il a également relevé que cette école qui fait appel à des techniques et à des équipements modernes, «s'affirme de plus en plus comme une alternative à la formation à l'étranger des pilotes nationaux». Seule la formation de pilotes d'hélicoptères n'est pas assurée, à l'heure actuelle, par cet établissement unique en son genre à l'échelle nationale mais qui se prépare activement à inclure, à l'avenir, ce type de formation spécialisée, a ajouté le ministre.Le représentant de Tassili Airlines a souligné à cette occasion «l'accord» signifié par sa compagnie pour le prochain lancement d'une formation de ses pilotes au niveau de Aurès -Aviation. Evoquant le cas de la compagnie Air Algérie, notamment «en ce qui concerne ses engagements en matière de formation accompagnant l'acquisition de nouveaux appareils dont les livraisons ont débuté», le ministre a affirmé que cette question sera «étudiée». Auparavant, le ministre avait inspecté le projet de réalisation d'une nouvelle gare routière, près de l'évitement nord de la ville de Batna, où il a émis des réserves quant à la superficie du projet qui doit faire l'objet d'une «extension» car ne dépassant pas les deux hectares, au moment où la surface nécessaire pour répondre aux besoins d'une ville de la taille de Batna, doit être de l'ordre de «3 ou 3,5 ha». Le ministre des Transports a également visité l'Ecole nationale d'application des techniques des transports terrestres (Enatt), unique structure du genre à l'échelle africaine et arabe, où il s'est enquis des techniques modernes utilisées pour les formations dispensées à ses 52 étudiants dont 16 issus de cinq pays africains et avec lesquels le ministre s'est entretenu.