Cameroun - Chine : enlèvement l Les sept ressortissants chinois kidnappés la semaine dernière au large de la péninsule de Bakassi (sud-ouest du Cameroun) ont été libérés, hier, mercredi, par leurs ravisseurs. Enlevés le 12 mars par le groupe armé Africa Marine Commando, les otages «devraient bientôt arriver par bateau à Limbé», importante ville de la région, en compagnie d'un représentant de la société chinoise de pêche qui les emploie. L'ambassadeur de Chine à Yaoundé a expliqué que cette libération avait été obtenue grâce à une collaboration avec les autorités camerounaises. A rappeler que les ravisseurs des Chinois avaient exigé 25 000 dollars. G-B - Irak : politique l Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, a reconnu, hier, mercredi, avoir donné des indications erronées sur le budget de la Défense au moment de sa déposition devant la commission d'enquête sur l'Irak, un aveu dont l'opposition s'est saisie à quelques semaines des législatives. M. Brown qui était ministre des Finances de Tony Blair de 1997 à 2007, avait affirmé avoir répondu à toutes les demandes d'argent de l'armée en vue de la guerre de 2003, assurant que le budget de la Défense avait augmenté chaque année, mais reconnaît que pendant une ou deux années, les dépenses en matière de Défense n'avaient pas augmenté en termes réels. Thaïlande - Manifestation : négociations l Le Premier ministre thaïlandais a répété aujourd'hui, jeudi, qu'il était prêt à négocier avec les manifestants qui occupent Bangkok depuis le week-end dernier en réclamant sa démission et des élections anticipées. Abhisit Vejjajiva a précisé que si les négociations restent dans le cadre de la loi, le gouvernement est disposé à participer à des négociations. «Mais ne faites pas pression sur le format des discussions, car cela va ajouter des obstacles», a-t-il prévenu. 100 000 «Chemises rouges», sont rassemblées dans la capitale où elles ont répandu mardi et mercredi des centaines de litres de sang devant le siège du gouvernement. Irak-réfugiés : crise l Les centaines de milliers d'Irakiens qui ont été déplacés depuis 2006 sont confrontés à une grave crise humanitaire, indique un rapport de Refugees International. Parmi les 1,5 million d'Irakiens obligés de quitter leurs maisons en 2006 et 2007, 33%, soit 500.000 personnes, vivent dans des bidonvilles. Les équipes de Refugees International se sont rendues dans 20 camps de déplacés en Irak, qui ont en commun de manquer d'eau et de sanitaires et d'être souvent construits dans des quartiers précaires -sous les ponts, le long de voies de chemin de fer et près de décharges à ordures. L'ONG condamne les Etats-Unis, «qui portent une responsabilité particulière» dans cette crise humanitaire.