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«Il faut au moins 6 ans de salaire » …
Publié dans Info Soir le 22 - 03 - 2010

Dispositif n La loi de mai 2009 devrait apporter un souffle nouveau à la promotion immobilière.
Le prix d'un F3 très ordinaire tourne, dans le meilleur des cas, autour de 3 millions de dinars. Ce qui signifie qu'un citoyen chanceux qui a un salaire de 40 000,00 DA net, doit investir totalement 6 ans de salaire dans l'acquisition d'un toit. Le hic c'est que ce n'est pas possible vu que l'on doit bien vivre et faire vivre sa famille.
Pour ce qui est justement de la difficulté d'acquérir le foncier, M'hamed Sahraoui , promoteur immobilier explique que «le problème persiste parce que tout simplement il n'existe pas, comme ailleurs, un marché foncier».
En effet, la majeure partie du foncier en Algérie appartient au domaine de l'Etat qui n'a pas encore mis en œuvre la dernière loi du 6 mai 2009 censée apporter un début de solution préconisant le système de la concession pour tous les investisseurs privés moyennant le paiement d'un loyer calculé sur la base préalable d'une vente aux enchères. Pour les promoteurs immobiliers, il est prévu que la cession définitive de l'assiette foncière pourra être effectuée une fois le projet réalisé. Ce dispositif dont on attend incessamment les effets, devrait apporter un souffle nouveau à la promotion immobilière.
Evoquant la politique à adopter pour faciliter l'accès à la propriété, et ce, afin d'atteindre un équilibre entre l'offre et la demande, M. Sahraoui dira : «Je vois sept mesures essentielles : d'abord il faut régler une fois pour toutes l'accès au foncier, promouvoir tout le secteur du promotionnel privé qui devrait aller au-delà des 5% qu'il représente actuellement pour atteindre au moins 20% à l'horizon 2015, alléger les taxes, les tarifs douaniers des importations dans le domaine, supprimer la TVA pour tous les intrants utilisés dans le cadre de la promotion immobilière, faciliter le crédit quitte à l'assortir d'une aide de l'Etat pour les petits revenus, mais au-delà des montants actuels, exonérer des frais de transferts de propriété les futurs acquéreurs qui achètent un logement dans le cadre de la promotion immobilière comme cela se faisait dans le dispositif de la promotion immobilière de 1986 et enfin subventionner le rond à béton.»
Toutes ces mesures assureront sans doute, selon notre promoteur, une baisse sensible du coût du logement tout en permettant petit à petit un équilibre entre l'offre et la demande car à titre d'illustration si chacun des 15 000 promoteurs immobiliers inscrits au registre du commerce réalisait seulement 20 logements chacun en une année, cela augmenterait notre parc de 300 000 logements/an. Pour l'acquéreur, le coût du logement s'avère dans tous les cas un handicap majeur. Ajouter à cela la difficulté d'accès au crédit et la faiblesse de son impact (20 à 30%) sur le coût final du logement.


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