Au cours d?une conférence de presse tenue hier à Djenane El-Mithak, à la fin d?une séance de travail avec les directeurs des filiales du groupe, Abdelkader Khomri, P-DG de la SGP Presse et Communication, a exposé le bilan annuel de son groupe et répondu aux questions des journalistes. Les résultats de la SGP Presse et Communication en 2003 sont jugés positifs par M. Khomri, en ce sens que «le chiffre d?affaires et celui d?exploitation ont progressé respectivement de 10 et 57% par rapport à 2002». Aussi, M. Khomri a estimé que son groupe a réalisé «une performance maximale en faisant passer le capital social des entreprises de 1,36 milliard à 1,96 milliard de dinars à la fin de 2003, soit une augmentation de 43,54%». Par ailleurs, la SGP Presse et Communication a acquis, en 2003, une nouvelle unité d?impression à Bab Ezzouar et une autre d?impression du livre qui sera implantée à Réghaïa et a doté l?imprimerie de Rouiba d?un équipement nouveau. L?Anep, une filiale du groupe, a achevé, pour sa part, la filialisation de ses activités par la création de la société ACS, dont le capital sera ouvert. Toutefois, M. Khomri a relevé que son groupe demeure confronté au problème du non-recouvrement de ses créances détenues auprès des éditeurs (estimées à 3,5 milliards de centimes) et des annonceurs (1,5 milliard de dinars). «Ce problème empêche les imprimeries de renouveler leur matériel qui date des années 1980.» Au passage, le P-DG de la SGP Presse et Communication fera savoir que les dettes de l?Anep vis-à-vis des titres nationaux, publics et privés, ne dépassent pas les 840 millions de centimes. S?agissant des projets du groupe, il est prévu l?acquisition de deux nouvelles rotatives de haute technologie respectivement à Constantine et à Oran au cours de cette année. Il est aussi question que l?Anep Messagerie Express devienne le représentant en Algérie du premier groupe de messagerie au monde, en l?occurrence Fedex, en application de l?accord qui vient d?être signé entre les deux parties. Cela dit, à une question d?une cons?ur sur la suspension de certains titres pour des raisons commerciales alors que d?autres, pourtant endettées auprès des imprimeries de l?Etat, ne l?ont pas été, M. Khomri a répondu que «le dossier fait partie du passé». Avant de noter : «Les imprimeries ont besoin d?argent pour fonctionner (?) Il faut séparer le politique du commercial.» S?agissant des dettes de l?Anep vis-à-vis des éditeurs, M. Khomri a affirmé qu? «il ne se passe pas un jour sans que l?Anep paye ses prestataires».