Le rideau est tombé, hier soir, sur les Journées maghrébines du théâtre professionnel de Constantine avec une représentation de la dernière production du Théâtre régional de Annaba, Blaoui Soudouf (rencontre fatale). Adaptée d'une œuvre de Bernard-Marie Koltès, Dans la solitude des champs de coton, et mise en scène par Hamid Gouri, la pièce, remarquablement servie par une musique signée Salim Souhali, raconte l'histoire de trois personnages confrontés à une sorte de combat de l'être avec sa conscience. Bien accueillie par le nombreux public présent, la pièce a confirmé l'excellent niveau de cette manifestation culturelle qui a mis en vedette, depuis le 27 mars dernier, le 4e art sur le Vieux rocher grâce à des troupes venues, entre autres, d'Oran, de Mascara, de Tizi Ouzou, d'Oum El-Bouaghi, de Skikda et de Béjaïa ainsi que des formations de Tunisie et du Maroc. Le wali qui a présidé la cérémonie de clôture, s'est félicité de la renaissance durable des activités artistiques et culturelles à Constantine. Un «pétillement» culturel illustré par les affluences record enregistrées dans la petite salle du TRC depuis l'ouverture de cette manifestation et qui est appelé, selon le wali, à se poursuivre à la faveur d'autres festivals attendus dans la cité de Cheikh Benbadis, à l'exemple du festival international de malouf qui a retrouvé «sa» ville. Un hommage a été rendu, lors de cette soirée de clôture, aux différents sponsors qui ont contribué au succès de ces journées. APS