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Histoires vraies
Les chiens sauvages et l'enfant (2e partie)
Publié dans Info Soir le 11 - 04 - 2010

Résumé de la 1re partie n Averti par Irina, le comité du village décide de tendre un piège, pour attirer la meute et son «chien» étrange…
Dans un premier temps quelques quartiers de viande réussissent à faire venir les chiens, mais au moment d'attraper les bêtes, les volontaires pour cette besogne renoncent. Les chiens possèdent tous des crocs bien blancs et bien pointus. Leur colère est si évidente qu'il n'est d'autre solution que de les laisser filer. Au milieu de la meute, toujours flanquée de la chienne puissante, la créature poilue et grise suit le train. Tout le monde remarque que la créature, contrairement aux autres, ne possède pas de queue.
Au bureau du comité on décide qu'il faut réussir cette capture. Quelqu'un suggère :
— Et si l'on se servait de la cabane où l'on remise la pompe à incendie ?
Le plan est simple. Dès le lendemain soir la meute des chiens sauvages sort de l'ombre du bois. C'est logique car pour le flair des animaux une forte odeur de viande fraîche est un appât irrésistible. La meute, prudente, s'approche de la cabane des pompiers. Comme par hasard la porte est entrouverte. La grosse chienne s'approche la première et flaire avec précaution l'entrée du petit bâtiment de bois... Puis, elle se décide d' y pénétrer : la tentation de la viande fraîche est trop forte. Juste derrière elle, la «chose» inconnue se glisse, puis les autres chiens suivent. De toute évidence, tous respectent une hiérarchie dans laquelle la grande chienne est le chef de la meute et la créature grise et chevelue bénéficie de la protection de la grande chienne pour avoir accès à la meilleure part.
A peine le dernier chien de la meute est-il entré que la porte se referme sur la meute tout entière. Un policier vient de la faire claquer d'un vigoureux coup de botte.
Cependant, aucun villageois n'est entré dans la cabane : par les fenêtres crasseuses tous jettent un coup d'œil prudent. Ils sont armés de fourches ou de gourdins. A l'intérieur, la créature s'est ruée sur la porte et tente de forcer cette barrière. L'animal (mais est-ce un animal ?) se dresse sur ses pieds et martèle le panneau de bois de ses poings.
— C'est un enfant ! Il se tient debout !
L'enfant chevelu et couvert de boue essaie de mordre la poignée de métal et la serrure. Au bout d'un moment, épuisé et haletant, il se calme. On entrouvre la porte et on se trouve face à face avec la créature... aux yeux hagards ! Que lit-on dans ces yeux ? De la haine ? Sûrement pas. De la terreur plutôt. Une terreur animale qui n'a rien d'humain. Bizarrement, les chiens sauvages, eux, sont tous assis sagement sur leurs arrière-trains. Certains continuent de dévorer à belles dents le morceau de mouton qui les a piégés mais aucun n'essaie d'attaquer les humains du dehors. Leur instinct leur fait comprendre qu'entre l'homme et le chien l'homme est le maître incontesté. Alors, ils attendent le résultat de la confrontation entre l'enfant sauvage et ses congénères villageois.
Deux policiers décidés à faire parler d'eux veulent prendre cet enfant inhabituel. De toute évidence, ce petit homme a séjourné trop longtemps parmi les chiens de la forêt. Il se met à montrer les dents tout comme ses compagnons et à gronder d'une manière que ne désavouerait aucun loup de Sibérie.
Pourtant, ni l'agressivité ni la détermination animale du jeune garçon ne peuvent rien contre l'astuce de l'homme organisé. L'enfant se retrouve séparé de la meute. Les chiens en profitent pour se faufiler hors de la cabane des pompiers et ils regagnent les profondeurs de la forêt. Longtemps, cette nuit-là, on les entend hurler à la mort comme pour envoyer un dernier adieu à leur compagnon de quelques mois. (à suivre...)


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