Résumé de la 46e partie n Nadir est furieux contre Mourad qui a sauvagement battu Sadjia. Il décide qu'elle ne retournera pas chez lui. Dès qu'ils la voit, Meriem et Tarik sortent de voiture. Ils se jettent dans les bras de leur mère. — ça va mieux, les enfants ! Ils aperçoivent Nadir. Ils l'embrassent. Meriem se met à pleurer. — Tonton Nadir, il a frappé maman ! — Calme-toi, elle va mieux ! Il lui caresse les cheveux. — Tu vas mieux, toi ? — Je ne veux pas retourner là-bas ! — Tu n'y retourneras pas. Je vais vous conduire chez grand-mère Baya et oncle Mohammed ! Omar, très embarrassé, regarde Sadjia. — Que vas-tu faire ? demande-t-il — Je veux aller chez mes parents ! — Voyons, Sadjia, tu vas aggraver la situation… Nadir éclate : — Quoi ? C'est elle qui va aggraver la situation après ce qu'elle a subi ? — Tu ne m'as pas compris, dit Omar, je ne veux pas que les choses tournent mal… il n'y a pas que Mourad, il y a mes parents… Mon père n'appréciera pas… Nadir est indigné : — Que ton frère et ton père s'estiment heureux si je ne dépose pas plainte ! Les hôpitaux sont obligés de signaler les cas de maltraitance ! — Tu n'as pas compris ce que je voulais dire… ce n'est pas la peine d'envenimer les choses… je m'engage à ce que Mourad présente des excuses… — Des excuses, ça ne suffit pas ! Omar se retourne vers Sadjia. — Laissons-la choisir ! — Oui, dit Nadir, c'est à elle de décider ! Sadjia n'hésite pas. — Je voudrais te faire plaisir, Omar, tu as toujours été bon avec moi, mais je refuse de retourner là-bas ! Du moins, pour le moment ! Omar soupire. — Très bien. Je vais essayer de sauver les meubles, je dirai que c'est moi qui ai proposé de te conduire chez tes parents… pour que tu te reposes un peu… — Dis ce que tu voudras ! Omar est prêt à partir. — J'espère, dit-il au voisin qui l'a conduit, que tu garderas le secret. — Pas de problème. Nadir conduit Sadjia et les enfants au parking où il gare sa voiture. — Contents, les enfants ? — Oh, oui, dit Meriem, je voudrais ne plus jamais retourner là-bas ! — Cela dépendra de votre mère ! (à suivre...)