Résumé de la 52e partie n Sadjia, qui ne veut plus vivre avec son mari qui la brutalise, a décidé de demander le divorce. Elle veut garder ses enfants et épouser Nadir. Le spécialiste en dermatologie a examiné ses cicatrices et l'a rassurée : — elles partiront dans peu de temps. Elle est donc rentrée presque heureuse. En fait, ce qui la rend heureuse c'est surtout le fait d'avoir pris la décision de divorcer et d'épouser Nadir. Cependant, elle ne sait pas qu'une surprise l'attend. Déjà, en rentrant, sa belle-sœur qui lui ouvre lui paraît anormale. Sa mère, elle, évite de la regarder, elle ne lui demande même pas ce qu'on lui a dit à l'hôpital. — Que se passe-t-il ? demande-t-elle, vous êtes tous renfrognés ! Elle remarque alors que les enfants ne sont pas venus à sa rencontre. — Tarik, Meriem ! appelle-t-elle. Comme personne ne répond, elle regarde sa mère. — Où sont les enfants ? — Ils sont partis… Sa mère évite de la regarder. — Partis où ? — Leur père est venu les chercher ! Elle pousse un cri. — C'est un enlèvement ! — Non, il n'a pas usé de force… il leur a parlé, il s'est excusé pour ce qui s'est passé et il a dit qu'il avait envie d'être avec eux… et que dans deux jours, il allait retourner à Alger… Sadjia gémit. — Il ne fallait pas les laisser partir ! — Il n'a pas usé de force... les enfants l'ont suivi — Il a exercé sur eux un chantage ! Et il ne me les rendra pas ! Elle se met à pleurer. — Mes enfants, mes enfants ! — Ce sont aussi ses enfants ! — Ils sont à moi ! Baya hausse les épaules. — ça, c'est toi qui le crois ! — Il me les rendra de gré ou de force ! Je vais saisir la justice ; d'ailleurs j'ai pris la décision de divorcer ! La vieille femme se redresse. — Quoi ! Mais tu es folle ! — Je ne veux plus vivre avec lui et je vais porter plainte pour coups et blessures… Ce sera l'occasion pour demander le divorce ! — Et tes enfants, tu as pensé aux enfants ? — Je les prendrai avec moi ! — Tu crois qu'il te les donnera ? — Si c'est toi qui demandes le divorce, tu auras tous les torts et la garde des enfants lui reviendra ! — Je me battrai, il ne les aura pas ! (à suivre...)