Sahara occidental l Cinq détenus sahraouis qui observaient une grève de la faim depuis le 18 mars dans la prison de Salé (ville jumelle de Rabat) «ont arrêté leur mouvement». Pour sa part, le sixième détenu sahraoui avait déjà arrêté, il y a plusieurs semaines, sa grève parce qu'il «souffre de diabète». Un de leurs avocats, Mohamed El Habib Erguibi, a confirmé hier que les six détenus «ont arrêté, mardi en fin d'après-midi, la grève de la faim» à Salé. Les six militants, qui réclament des autorités judiciaires qu'elles fixent le «plus rapidement la date de leur procès ou qu'elles les libèrent», avaient été arrêtés en octobre à Casablanca à leur retour d'une visite aux camps de réfugiés. Palestine-Israël : agression l Deux fillettes palestiniennes de quatre et cinq ans ont été tuées, hier soir, par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée. Une jeep de l'armée israélienne a percuté la remorque d'un tracteur dans laquelle se trouvaient les deux petites filles. Deux autres Palestiniens, qui se trouvaient sur le tracteur ont été grièvement blessés. Un autre palestinien qui participait à une manifestation contre la «zone tampon» imposée par Israël dans l'est de la ville de Ghaza est tombé en martyr le même jour, après avoir été atteint par des tirs de l'armée de l'occupation israélienne. Thaïlande-manifestations : appel l Les «chemises rouges» demandent à l'Union européenne de dépêcher des observateurs à Bangkok pour prévenir un assaut des forces de sécurité, au lendemain de nouveaux heurts qui ont coûté la vie à un militaire et fait 18 blessés. Ils ont annoncé qu'ils allaient saisir l'ambassadeur de l'UE en Thaïlande, David Lipman, pour qu'il intercède en leur faveur auprès de l'Union pour l'envoi d'observateurs. Le courrier, distribué à la presse et qui devait être transmis ce jeudi à la délégation de l'UE à Bangkok, se plaint de ce que «les institutions démocratiques thaïlandaises aient été massacrées depuis le coup d'Etat de 2006». Madagascar-crise l Le président de la Haute autorité de transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, a estimé qu'il y avait «peu de chances» de parvenir à mettre en place un gouvernement d'union nationale pour sortir le pays de la crise, à l'issue de la suspension des négociations à Pretoria dans la nuit de mercredi à jeudi. «Il y a des exigences que je ne peux pas accepter de la part de l'ancien président (Ravalomanana). La communauté internationale a bien vu les points de blocage et a constaté aussi qui est le facteur de blocage», a-t-il indiqué. Avant cette rencontre, M. Rajoelina s'était dit prêt à signer un accord sur la constitution d'un gouvernement d'union nationale devant mener à la tenue d'élections dans les prochains mois.