Cinq autres détenus politiques sahraouis ont adhéré au mouvement de grève de la faim, observée depuis le 8 mars dernier, par leurs concitoyens détenus dans les prisons marocaines, pour dénoncer les mauvaises conditions de leur détention. Les détenus politiques sahraouis dans les prisons de Benslimane, Taroudant, Kenitra et Salé ont entamé une grève ouverte de la faim, en guise de protestation contre “l'indifférence affichée par l'Etat marocain devant leurs revendications justes et légitimes et le mauvais traitement qu'ils subissent en tant que détenus d'opinion dans les prisons marocaines', a indiqué mardi l'Agence de presse sahraouie (SPS), citant des défenseurs des droits de l'homme. Les détenus ont attiré l'attention sur “la détérioration de l'état de santé” des grévistes de la faim dans les prisons de Tizinit et Inzken, imputant aux autorités marocaines la responsabilité des “graves conséquences que pourraient engendrer cette grève, en mettant la vie des grévistes en danger”.