Nouveauté n Le bus sera équipé de toutes les commodités (internet, climatisation, groupe électrogène...). En marge de la clôture, jeudi à Tipaza, des 4es Olympiades régionales des métiers, El Hadi Khaldi a annoncé la création de centres mobiles de formation professionnelle dont un marché de gré à gré a été signé mardi dernier, en collaboration avec la Snvi et dont l'autorisation de programme dégagée est de 150 millions de dinars, soit 15 milliards de centimes. «Le président a accepté le lancement de 5 bus dans les endroits les plus écartés et dépourvus de moyens. Et dès que le projet passera en Conseil des ministres, on pourra doter toutes les wilayas de 5 bus chacune comme 1re étape. Ce nombre sera ensuite revu à la hausse dans le futur». Selon le ministre, c'est un bus avec 25 postes de travail. Il est équipé de toutes les commodités (internet, climatisation, groupe électrogène...) et est capable de passer sur tout terrain (montagnes, désert...). El-Hadi Khaldi a, par ailleurs, annoncé qu'un conseil national consultatif de partenariat sera bientôt installé par le ministère de l'Enseignement et de la Formation professionnelle.«Nous attendons seulement la nomination du président du conseil par le président de la République», a affirmé le ministre. Ce conseil dans lequel seront représentés tous les ministères, sera lui-même représenté à l'échelle de chaque wilaya par un conseil local de partenariat qui sera présidé par un acteur économique, un manager ou un patron reconnu et qui a une bonne réputation dans sa région. «C'est un conseil consultatif local auprès du wali de la wilaya tout autant que le conseil national qui sera consultatif auprès du ministre», a expliqué M. Khaldi.Outre celui sur la synergie entre la formation professionnelle et les besoins exprimés réellement par les opérateurs économiques au niveau local, ce conseil donnera également son avis, explique le ministre, sur la qualité de la formation, du programme, des stages dans le milieu professionnel et de l'insertion des jeunes. «Il est très souple et efficace puisqu'à la base des recommandations des conseils locaux et de la carte nationale de la formation professionnelle, nous aurons des formations spécifiques pour chaque wilaya qui peuvent même être ouvertes à l'ensemble des stagiaires d'autres wilayas où la formation demandée est inexistante», a précisé le ministre. Rappelant la note d'orientation n°4 signée en 2009 qui comprend les deux grands axes et volets du prochain quinquennat 2010-2014, répartis sur 17 points, le ministre a souligné que cette échéance veillera à continuer sur la voie des réformes sur les plans pédagogique et didactique ainsi que sur la modernisation de l'administration. «Un audit national a touché 40 wilayas. Il nous reste 8 wilayas au même titre que l'administration centrale. Une fois l'audit terminé, on va cerner toutes les anomalies et les points faibles ainsi que le dysfonctionnement et ce, pour pouvoir élaborer un programme pour redresser et ajuster tout le secteur en mettant l'accent sur la formation des formateurs et la vulgarisation pour la généralisation des TIC dans tous les établissements», a-t-il expliqué. - La qualité est l'un des challenges que s'est imposé le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels pour le programme du quinquennat 2010-2014, qui sera officiellement lancé prochainement par le président de la République. Selon le 1er responsable du secteur, «durant les 2 précédents quinquennats nous nous sommes basés sur la construction d'infrastructures passées de 485 établissements en 1999 à 1 135 aujourd'hui, sachant que 23 nationalités bénéficient de cours de formation ou de spécialisation au niveau des centres algériens». Dans ce sillage, le ministre a applaudi tous les walis de la République qui participent actuellement à l'élaboration de cartes de formation professionnelle. «Ils se sont impliqués depuis 1999 dans le secteur ce qui a permis l'établissement de la carte locale de la formation professionnelle selon la demande économique», a-t-il rappelé.