Convivialité L?ambiance, qui a régné, hier soir, à l?hôtel Moncada, lors du dîner-débat organisé par la FAF, confirme le raffermissement des relations entre cette dernière et la presse. Ceux qui sont venus chercher un quelconque scoop ou le nom du futur sélectionneur national sont revenus bredouilles. Cette initiative de la commission des médias, mise en place au niveau de la FAF, est plutôt à saluer, car elle a permis de mettre en contact, dans un cadre convivial et serein, les responsables du football et les représentants des différents médias nationaux. Cela est d?autant plus intéressant dans la mesure où les deux parties (FAF et presse) étaient restées sur une chaude explication à l?hôtel Tej Marhaba de Sousse, lors de la dernière CAN. Par la suite, les choses se sont détendues et ont même pris le chemin de la solidarité après le match face au Maroc et les tristes événements de Sfax. Cette rencontre, la FAF la voulait un nouveau départ pour les grands chantiers et toutes les échéances qui attendent notre football. Autour d?un méchoui, qui a rappelé à certains celui dégusté au Miramar Golf Hôtel, lieu d?hébergement des Verts à Sousse, le deuxième jour de l?Aïd, le président Raouraoua et ses convives ont échangé un certain nombre de sujets, avant que Yazid Ouahib, notre confrère aîné d?El Watan, ne prenne la parole pour remercier la FAF pour ce geste. Il saluera également l?arrivée de jeunes journalistes sur le terrain et appellera l?ensemble de la corporation à sortir des sentiers battus et à essayer de s?introduire au sein des différentes structures des médias, que ce soit au niveau de la CAF ou de la FIFA. L?exemple à suivre, selon Yazid Ouahib, est celui du président Raouraoua qui a fini par décrocher une place au sein du comité exécutif de la CAF. Pour sa part, Raouraoua a lancé un appel aux journalistes sportifs pour se constituer en une association forte et capable de concrétiser les ambitions légitimes de la corporation. Les problèmes d?accréditation des journalistes algériens, lors de la CAN 2004, sont une preuve suffisante pour serrer les rangs et aller de l?avant, au lieu de s?embourber dans des querelles de chapelle sans lendemain ou dans une frénétique course au scoop au point d?en fabriquer des faux juste pour assouvir de faux besoins. Présent à cette soirée, Mourad Louadah, patron de Mobiline et président du FC Bir Mourad Raïs, a fait les éloges du président Raouraoua et de son bilan depuis qu?il est à la tête de la FAF. Il a d?ailleurs saisi cette occasion pour lui offrir le maillot tout neuf de son club et remettre des cadeaux au président du COA, Mustapha Berraf, et à la jeune journaliste d?Ech-Chibek, Lydia, pour tout le travail qu?elle a accompli pour la promotion du FCB. Mais le moment le plus fort de la soirée, c?est lorsque l?ancien boxeur et premier médaillé olympique algérien (en compagnie de Moussa) a pris la parole pour évoquer sa situation précaire et la main que lui ont tendue Berraf et Louadah. Ce dernier, pour clôturer les débats sur une note d?humour, exhortera les confrères à ne pas critiquer la FAF et son président le temps que sèchent les stylos qu?il a distribués. Sacré Louadah !