Flou n L?histoire du nouveau sélectionneur national n?est pas près de connaître un épilogue clair, du moins à la lumière de ce qui s?est passé durant ce week-end où le ministre de la Jeunesse et des Sports et le président de la FAF semblent ne pas être sur la même longueur d?onde. Des rumeurs ont circulé ces derniers jours sur le nom de celui qui, éventuellement, pourra être le futur sélectionneur national, mais aucune information officielle n?est venue confirmer ou infirmer les contacts qu?aurait pris le président de la FAF, M. Haddadj au cours de son séjour en France. Bien que ce dernier ait nié tout contact avec un quelconque technicien, notre source révèle que le président de la FAF et Henry Stambouli se sont bel et bien rencontrés et Haddadj s?est montré très intéressé par le CV de l?ancien sélectionneur malien. C?est pour cela que certains journalistes ne s?empêchent pas d?évoquer avec insistance le nom d?Henri Stambouli, ou bien celui de Claude Leroy qui aurait déjeuné avec le président de la FAF jeudi. Sauf que Leroy a nié toute rencontre avec Haddadj ou un autre représentant de la FAF. S?exprimant sur les ondes de la Chaîne III, hier matin, Leroy a souligné que quelqu?un l?a contacté pour connaître sa situation contractuelle avec la fédération de la RD du Congo, et rien de plus. A travers ses paroles, Leroy ne semblait pas être intéressé par une aventure avec l?équipe nationale algérienne du moment qu?il doit se rendre en RDC pur discuter de sa situation (il est toujours sous contrat) et s?entretenir même avec le président de la République qui tient à ce que le technicien français conduise la sélection en Allemagne lors du prochain Mondial en juin. On voit d?ailleurs mal un Claude Leroy laisser tomber une aussi prestigieuse compétition et un challenge de taille pour s?embarquer avec un football à la traîne. Par ailleurs, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, a laissé entendre, jeudi, en marge du match de la Coupe d?Algérie entre l?ASMO et le MCEE, que l?option de l?entraîneur étranger n?était pas du tout une priorité du fait que nous ne possédons pas de grands joueurs, ni ici en Algérie ni en France, susceptibles de rivaliser avec le très haut niveau. Selon la conception du ministre, il faudra s?appuyer sur l?équipe espoirs et la formation pour bâtir la ou les sélections de demain, et ce en faisant appel à des compétences algériennes dans un premier temps. Cette conception des choses du MJS coupe un peu l?herbe sous le pied du président de la FAF qui, sans l?affirmer tout haut, comptait sur un apport de l?étranger. C?est dire que cette question est loin d?être tranchée comme veulent le faire admettre certains. Il faudra encore attendre cette semaine et une réunion entre les deux hommes pour qu?enfin le sort de notre équipe nationale soit connu, alors qu?elle est à moins de 180 jours de son premier match de qualification de la CAN-2008. Le temps presse, mais le MJS, lui, veut prendre tout son? temps. Les leçons du passé ne semblent apparemment pas retenues et à la vitesse où vont les choses, il ne faudra pas s?attendre à grand-chose dans les toutes prochaines années.