Résumé de la 63e partie n Landru est enfin arrêté. Il refuse de révéler son identité et nie être celui que les parentes de deux de ses victimes ont reconnu. L'inspecteur reprend : — J'ai interrogé des habitants du voisinage et l'on m'a dit qu'on a souvent aperçu un homme, petit de taille, barbu et chauve, qui arrive à chaque fois avec une femme différente ! — Vous me confondez avec quelqu'un d'autre ! — On m'a dit que vous aviez toujours vos volets fermés… et que vous faisiez du feu, même en plein été ! — ça ne peut être moi ! Les policiers qui accompagnent l'inspecteur et qui ont entrepris la fouille de l'appartement reviennent avec un calepin. — Ce bloc vous appartient! Landru bredouille... — Non ! — Il est pourtant dans vos affaires… — Il a dû appartenir au locataire précédent ! L'inspecteur ouvre le calepin. — Tiens, tiens !… Je vois bien ici le nom de madame Buisson et de Madame Collomb… Et vous prétendiez ne pas les connaître ! — Je ne les connais… — Et ces chiffres… Des dépenses… Et que signifient ces mentions : «Deux allers, un simple retour ?» — Je ne veux pas répondre ! Landru est arrêté et conduit au poste de police. On lui pose de nouveau des questions sur son identité. — C'est bon, dit Landru, je ne m'appelle pas Lucien Guillet, mais Henri Désiré Landru… — Et pourquoi avez-vous caché votre identité ? Landru baisse la tête. — Je me suis rendu coupable d'escroqueries… J'étais recherché ! — Mais il n'y a pas que cela. — Je ne cache rien messieurs ! — C'est ce que nous allons essayer de voir ! Landru est conduit dans une pièce sombre et deux policiers se relaient pour l'interroger avec une lampe plongée dans les yeux. On l'interroge inlassablement sur les femmes disparues, mais il refuse de répondre. Le faisceau de la lampe aveugle Landru. Il ferme les yeux. On l'oblige à les rouvrir. Les policiers se relaient. Profitant du moment de répit qu'on lui donne, Landru s'endort. On le réveille. Il se plaint. Il s'endort de nouveau. On le réveille mais il se rendort encore. La tentative de faire avouer Landru échoue. Mais il est quand même inculpé. A suivre K. Noubi