Résumé de la 18e partie n On commence enfin à enquêter sur Landru qu'on ne connaît encore que sous ses noms d'emprunt. La parente d'une disparue l'a vu à Paris. Mlle Lacoste montre un magasin. — Ils sont entrés dans ce magasin. L'inspecteur entre dans le magasin. — Un couple vient d'entrer. L'homme est petit de taille, il est chauve et barbu… — L'homme vient d'acheter un service de porcelaine… Nous devons le livrer demain. L'inspecteur demande aussitôt. — Alors il a laissé son nom et son adresse. — Oui… Le propriétaire consulte son carnet des commandes. — Il s'agit de Lucien Guillet… Il habite au 76, rue Rochechouart… L'inspecteur prend les références et s'en va. Il pouvait procéder immédiatement à l'arrestation de Landru mais, par prudence, il préfère agir le matin de bonne heure. Le lendemain donc, à six heures, l'inspecteur Belin, suivi de deux policiers, sonne au 76, rue Rochechouart. Un petit homme en pyjama, chauve et barbu, ouvre. Il voit les policiers et s'exclame. — Que se passe-t-il ? — Police ! Vous êtes monsieur Guillet ? — Oui… — Ouvrez la porte ! Le moment de surprise passé, Landru demande, hostile. — Vous avez un mandat ? — Oui… — Je voudrais le voir ! L'inspecteur montre le mandat. Landru ouvre la porte. A ce moment-là, Fernande Segret sort d'une chambre. Elle est à moitié nue. —Lucien, de quoi s'agit-il ? Elle aperçoit l'inspecteur et les policiers. — Mon Dieu ! s'exclame-t-elle Et elle s'évanouit. Tandis que les deux policiers la raniment, Belin ordonne à Landru de s'habiller. — Vous connaissez l'Hermitage, la maison de Gambais ? — Non, dit Landru — Et pourtant vous l'avez louée sous le nom de monsieur Dupont ! — Je ne vois pas de quoi vous parlez ! — Et madame Buisson, vous la connaissez ! — Je n'ai jamais rencontré cette personne ! — Et madame Anne Collomb ! — Je ne la connais pas non plus ! — Et pourtant, Buisson comme Collomb ont été conduites à Gambais, par un homme qui vous ressemble beaucoup ! (à suivre...)