Deux millions deux cent mille vaccins seront importés cette année et seront disponibles à partir du mois de septembre prochain, a assuré, ce matin, Smaïl Mesbah, directeur de la prévention au ministère de la Santé. Une quantité qui sera commercialisée dès son arrivée pour un meilleur déroulement de la campagne de vaccination qui devrait être lancée à partir de la mi-octobre. Les vaccins ont été déjà commandés en quantité beaucoup plus importante que celle de l'année dernière où beaucoup de citoyens, faut-il le rappeler, n'ont pas pu se faire vacciner. Seule les personnes âgées et/ou vulnérables avaient en effet été ciblées, l'opération s'étant exclusivement déroulée dans les hôpitaux. «L'institut Pasteur a déjà lancé un appel d'offres, la semaine dernière, pour l'acquisition de vaccins qui seront disponibles à partir du mois de septembre prochain», a déclaré, ce matin, Smaïl Mesbah, directeur de la prévention au ministère de la Santé, sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale. «La quantité arrêtée est de 2 200 000 doses. Nous estimons que c'est une quantité suffisante et les vaccins seront vendus dès leur disponibilité», a-t-il précisé. Il faut s'attendre alors à une meilleure préparation de la campagne de vaccination qui commence généralement à partir de la fin du mois d'octobre ou au début du mois de novembre chaque année. Toutefois, le même responsable n'a pas donné de précisions concernant les modes d'organisation de cette campagne et si les citoyens pourront se faire vacciner dans des officines comme cela se faisait les années précédentes (à l'exception de l'année dernière). Mais tout porte à croire que les vaccins seront disponibles dans les pharmacies, au vu de la quantité commandée. Une chose est sûre : les citoyens souhaitent que l'expérience de 2009 ne se répète plus, des milliers de personnes n'ayant pu se faire vacciner en raison de l'insuffisance de la quantité des vaccins importés et la limitation de cette opération à la catégorie vulnérable. Concernant la grippe A-H1N1, M. Mesbah a confirmé que l'Algérie avait annulé une commande de 15 millions de vaccins à la suite de la diminution de la situation épidémiologique. «C'est une annulation pure et simple et nous n'avons pas converti cette commande en l'achat d'autres produits pharmaceutiques», a-t-il précisé, ajoutant que seulement cinq millions de doses ont été gardées et considérées comme «le stock stratégique minimum afin de parer à toute éventualité». L'invité de la radio nationale a, en outre, souligné que les efforts déployés dans le domaine de la santé ont eu un impact positif sur la population. Il a cité l'exemple de la réduction de la mortalité maternelle à seulement 25 pour mille en 2008 et l'éradication du paludisme et la diminution sensible concernant la tuberculose infectieuse touchant les poumons. Par ailleurs, le même responsable a insisté sur la nécessité de fournir d'autres efforts, notamment pour ce qui est de l'amélioration de la qualité de formation des médecins spécialistes afin «d'améliorer la performance» au sein des structures hospitalières. A. Haniche