Interrogé sur le nombre de tombes profanées, M Arbadji, a indiqué qu'il y en a beaucoup, sans donner le nombre exact. L'Apca a pris des photographies de ces tombes, notamment de celle des chouhada, pour les montrer comme preuves aux autorités locales et pour la wilaya. «Le malheur dans cette histoire, raconte M Arbadji, est que même les tombes de certains martyrs guillotinés au niveau de la prison de Serkadji lors de la Guerre de libération nationale, figurent parmi les tombes profanées au cimetière El-Kettar. A Cherarba dans la région des Eucalyptus, la profanation a touché beaucoup de tombes de chouhada. En effet, certains énergumènes ont soit volé les plaques en marbre sur lesquelles sont mentionnés les nom, prénoms et autres données sur les martyrs, soit les ont carrément enlevées et jetées n'importe où. Ainsi plusieurs tombes de martyrs risquent d'être oubliées et leur noms avec. Interrogé sur les personnes qui n'acceptent pas d'enterrer leurs proches à El-Alia, M. Arbadji a souligné que le cimetière d'El-Kettar est saturé et ne peut recevoir d'autre tombe, toutefois, il a précisé que les familles ayant déjà enterré un proche et dont la date de l'enterrement dépasse les cinq années, peuvent les ouvrir et y enterrer d'autres personnes. Selon lui, il est toutefois préférable d'accepter de les enterrer au cimetière d'El-Alia ou de Hamamet qui disposent d'assez de terrains. M. D.