Résumé de la 7e partie n Pour détourner l'attention de son fils de sa cousine Fouzia, Fatima décide de lui vanter les mérites d'une autre fille. Mais Omar persiste et signe. Ce qu'elle ne sait pas c'est que Omar, qui a compris que sa mère ne s'empresse pas à demander la main de sa cousine, a décidé d'agir seul. Il a suivi la jeune fille et il a découvert l'atelier de couture où elle travaille. Un après-midi, il va l'attendre. Fouzia ne le voit pas arriver. C'est effectivement une très jolie fille, à la taille élancée, au visage ovale avec de grands yeux verts et en amande. Elle porte une jolie robe rouge qui découvre ses épaules d'un blanc satiné, et a lâché ses grands cheveux châtains. — Fouzia ! Elle se retourne mais ne semble pas le reconnaître. Au bout d'une minute d'indécision, elle s'écrie. — ah ! cousin Omar ! — Comment vas-tu ? demande-t-il. — Et toi ? Et la famille ? — Je passais par là, par hasard... Elle accepte d'aller prendre un pot avec lui, trouvant l'invitation d'un cousin naturelle. Omar, qui a préparé sa demande, n'arrive cependant pas à lui dire ce qu'il veut. La jeune fille, aussi embarrassée que lui, ne fait que parler de la famille. — Tu... tu n'es pas fiancée ? risque Omar. — Non ! dit la jeune fille. Et toi ? — Pas encore, dit-il. Il hésite un moment, puis ajoute. — ma mère voudrait me marier ! La jeune fille baisse aussitôt les yeux et rougit. Omar se jette à l'eau. — Je lui ai dit que tu me plais ! Fouzia ne relève pas la tête. Omar, très embarrassé, continue. — Nous allons demander ta main... mais je voudrais d'abord être sûr que je te plais aussi... Comme elle reste toujours immobile, il lui prend la main et la serre dans la sienne. — Fouzia, je t'aime... Je sais que tu as honte de parler, mais je dois savoir... Dis-moi seulement si tu m'autorises à venir chez toi, avec ma mère... La jeune fille se lève. Le rouge qui a envahi ses joues la rend éblouissante. — Je dois rentrer, dit-elle. il la regarde, éperdu. — Fouzia, dis-moi si je dois venir... — Oui, dit-elle, tu seras le bienvenu. — tu veux de moi, n'est-ce pas ? Elle ne répond pas mais sourit. Puis, elle part. Il se lève aussi, paye les consommations et s'en va à son tour. Il tremble de joie. Dès qu'il arrive à la maison, il annonce à sa mère qu'il a vu Fouzia. — ah oui ? fait Fatima, en essayant de prendre un air détaché. — Oui, dit-il, je lui ai dit que nous allons demander sa main ! Nous allons le faire ce week-end, si tu n'y vois pas d'inconvénient ! A suivre K. Yerbi