Résumé de la 6e partie n Fatima est embarrassée : elle ne sait comment persuader son fils, Omar, de ne pas épouser sa cousine Fouzia. Elle trouve la fille sans instruction. Elle se tourne vers ses filles. — vous devez m'aider ! Farida fait un geste désespéré de la main. — mais comment ? — il faut lui faire comprendre qu'il ne peut pas épouser cette fille ! Amina secoue la tête : — C'est cette fille qui a captivé ton fils, dit Farida. Fatima tape sur la table. — il a été captivé par son physique, or le physique n'est rien ! — Il faudra le lui dire ! dit Amina. — oui, dit Farida, il faudra le lui dire ! — vous devez m'aider, dit Fatima. Les deux jeunes filles ne savent pas ce qu'il faut faire. Fatima a une idée. — Eh bien, je vais dire que j'ai revu la cousine Malika, celle qui m'a montré l'enseignante… Vous direz que vous avez vu la jeune fille et qu'elle est ravissante ! Amina s'écrie : — Mais nous ne l'avons pas vue. Farida regarde sa mère sévèrement. — ce serait dire un mensonge, un gros mensonge même ! Fatima hoche la tête. — D'accord, c'est un mensonge, mais c'est un mensonge pieux, pour une bonne cause ! Elle regarde ses filles et sourit. — et puis, vous ne mentirez qu'en partie, puisque la jeune fille est réellement jolie ! Les deux filles hésitent. — n'hésitez pas, il y va de l'intérêt de votre frère ! — bon, dit Farida, on va faire comme tu dis… — mais on dira juste qu'elle est jolie… — ça suffira, dit Fatima, satisfaite. Amina et Farida acceptent de se prêter au jeu que leur mère leur impose, mais elles savent que ce sera peine perdue. Le soir, quand Omar revient, Fatima parle, au cours d'une conversation, de la cousine Malika. — Au fait, dit-elle, elle m'a rappelé la jeune fille… — De quelle jeune fille ? demande Omar. — De l'enseignante, dont je t'avais parlé… Tu te rappelles ? J'avais demandé à la cousine de me montrer une fille pour toi… Amina et Farida s'apprêtent à parler, mais Omar coupe court à la conversation. — Je croyais t'avoir dit que je voulais la cousine Fouzia. Tu l'as oublié ? — Non, dit Fatima, confuse. Elle regarde ses filles qui font un geste d'impuissance. A suivre K. Yerbi