Résumé de la 2e partie n Comme Fatima veut marier son fils Omar. Celui-ci lui fait part de son désir : épouser sa cousine Fouzia… Fouzia ? fait Fatima, stupéfaite. — Fouzia ? dit Amina, l'aîné des sœurs. — Fouzia ! s'exclame Farida, la plus jeune… la fille de l'oncle Tahar. — C'est vrai que c'est une jolie fille, reprend Amina, c'est vrai qu'elle est bien élevée, mais elle n'est pas très instruite ! — ça alors ! Fouzia… répète Fatima. Elle regarde son fils et hoche la tête, comme pour le plaindre. — Oui, Fouzia, la fille de Tahar ! Omar fronce les sourcils. — Je vois que ma proposition ne te plaît pas… La mère secoue vivement la tête — Ce n'est pas cela ! — Alors pourquoi fais-tu cette tête ? — Je suis seulement étonnée... surprise ! Amina vient au secours de sa mère. — C'est une jolie fille, sérieuse et tout, mais comme dit maman... on ne s'attendait pas à ce qu'elle te plaise ! — Evidemment, dit Fatima, songeuse. Omar se lève. — J'ai dit ça comme ça parce que tu n'arrêtes pas de me parler de mariage. En fait, moi, je peux encore attendre ! — Attends, on va parler ! Mais Omar ne veut pas rester. — On en reparlera, plus tard… Je dois sortir, j'ai rendez-vous avec quelqu'un… Il quitte la pièce, laissant sa mère et ses sœurs perplexes. — Fouzia ! dit Fatima… — Maman, dit Farida, c'est une jolie fille ! — Je sais, dit Fatima, mais j'aurais voulu qu'il ne choisisse pas quelqu'un de la famille ! Tu sais les problèmes que ça peut créer ! Farida est étonnée par ces propos. — quoi, tu as toujours dit qu'il n'y avait rien de mieux que le mariage entre cousins ! Tu disais que c'était comme boire de l'eau claire d'une fontaine ! — quand ça réussit, dit Fatima, quand les jeunes gens et les parents sont d'accord, mais parfois ça échoue, et c'est la brouille avec la famille ! — Pourquoi penses-tu que ça ne marchera pas entre Omar et Fouzia ? — Je ne dis pas cela, mais je sais que les filles de mon oncle Tahar sont difficiles ! — Difficiles ! — disons gâtées… Et puis, Fouzia, même si elle est jolie, n'est pas la plus intelligente… elle n'a même pas le BEF ! — Ça, j'en conviens, dit Amina, elle n'est pas de son niveau ! A suivre K. Yerbi