Résumé de la 4e partie n La mère et les sœurs d' Omar ne veulent pas qu'il épouse sa cousine Fouzia, car elles pensent qu'elle n'est pas de son niveau. Si à trente-cinq ans Omar est toujours célibataire, c'est parce qu'il a voulu d'abord finir ses études et se faire une situation avant de se marier. voilà qui est fait ! Depuis trois ans, le jeune homme occupe un poste important dans une grande entreprise. Mais jusqu'ici, il a repoussé toutes les filles que sa mère lui a proposées. Et le voilà qu'il parle de sa cousine Fouzia. en fait, c'est une cousine de sa mère à laquelle personne n'a songé. Fouzia est très jolie, comme les autres filles de l'oncle Tahar, mais si l'on n'a pas pensé à elle c'est parce qu'elle n'a pas fait d'études ou plutôt qu'elle a quitté très tôt l'école. Elle n'a aucun diplôme et, aux dernières informations, elle est en train de faire un stage de couture. Une couturière pour un garçon du rang d'Omar : l'idée ne pouvait pas effleurer Fatima, d'autant plus qu'Omar voulait une fille très instruite. «Je veux une fille qui a fait des études universitaires !» C'était en effet le vœu du jeune homme quand sa mère a commencé à lui chercher une épouse. Et à chaque fois qu'elle voulait lui présenter une fille, il demandait avant même de la voir : «qu'est-ce qu'elle fait ?» Il a vu des médecins, des enseignantes, des pharmaciennes mais il les a toutes refusées. Et il propose Fouzia. — C'est ma cousine, avoue Fatima à ses filles, mais je vous assure que c'est une petite sotte : elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez ! En fait, ce que Fatima ne sait pas c'est que l'amour quand il fait son choix ne s'embarrasse ni de niveau intellectuel ni de diplômes. Et l'amour Omar l'a rencontré il y a un mois, en revenant de son travail. Il rentrait quand il a entendu une voix féminine l'appeler : «Omar !» il s'est retourné et a retrouvé en face de lui la femme de l'oncle de sa mère et sa fille. «Khalti Fatma ! Fouzia !» Fouzia est devenue une belle jeune femme. et dès qu'il l'a vue, il a plongé dans un grand émoi. Et dès lors, il n'a cessé de penser à elle. Il est allé jusqu'à la guetter chez elle mais il n'a pas osé lui parler. Il a attendu plusieurs jours avant d'en parler à sa mère pour être sûr de ses sentiments. Et ces sentiments, au lieu de s'estomper, n'ont fait que grandir. Il aime la jeune femme ! Il a bien pesé le pour et le contre, il sait que Fouzia n'a pas un niveau élevé mais il a repoussé cette considération. Il l'aime et c'est à ses yeux l'essentiel. Tout ce qu'il redoute c'est que la jeune femme ne partage pas ses sentiments et qu'elle le repousse. Cependant, il se rassure en se répétant ce que sa mère lui a toujours dit : «plus d'une fille donnerait cher pour t'épouser.» Un jeune charmant et instruit comme lui représente un beau parti ! L'oncle Tahar et la tante Fatma lui accorderont avec joie la main de leur fille ! Quant à sa mère, il ne pense pas qu'elle s'opposera à cette union. Fatima doit être de celles qui pensent que le mariage entre cousins est le meilleur des mariages… Surtout quand il s'agit d'une cousine du côté de sa famille maternelle… A suivre K. Yerbi