Quatre journées sont consacrées au chant aroubi. Elles ont débuté le 2 juin et se clôtureront samedi. Le cadre du Club hippique de Blida, à l'entrée nord de la ville de Blida se prête tout naturellement à ce genre très prisé à Blida et ses environs. Aussi, sept associations du centre du pays permettront de revivre ces riches instants d'un genre dont l'essence provient d'une multitude de déviations du chant andalou. Si la musique andalouse peut signifier airs joués dans les murs des maisons de l'Andalousie, le haouzi s'apparente aux environs immédiats de la Cité alors que le aroubi serait dans le prolongement et donc à l'extérieur des murs. Un «aroubi» est un campagnard qui n'excellerait pas dans les valeurs citadines, mais l'ethnocentrisme du «chercheur» algérien ramène ce genre à une légère déviation du genre premier, el andalous. Réflexions nécessaires sur la terminologie véhiculée par cette musique tirant sa source d'un seul lieu et qui donne une richesse inouïe à la culture algérienne avec des genres qui se détachent : malouf, sanaâ, haouzi ! L'association El-Adabia de Blida, sous la houlette de son président Mansour Kissanti, a le mérite de réunir durant quatre journées ce qui peut encore faire le genre concentré à la Mitidja. Programme Journées du chant aroubi : Club hippique de Blida Du 2 au 5 juin 2010 Jeudi 3 juin 19h 30 : Samir Laleg - Blida 20h 15 : association El-Djenadia - Boufarik 21h 15 : Zakia Kara Terki Vendredi 4 juin 19h 30 : association El-Bachtarzia - Koléa 20h 15 : association Les Beaux Arts - Alger 21h 15 : Farid Khodja Samedi 5 juin 19h 30 : association El-Inchirah - Alger 20h 15 : association El-Andaloussia - Alger 21h 15 : Zerrouk Mokdad Animation : Omar Tayane