Résumé de la 20e partie n Ahmed est allé tuer l'ogresse qui hante la forêt et qui a déjà dévoré plusieurs personnes. Elle le surprend et elle l'avale. Cependant, loin de là, le frère d'Ahmed, Ali, va, chaque matin inspecter l'olivier qu'il a planté avec son frère. Ahmed lui avait dit : «Si le feuillage de l'olivier verdit, c'est que je suis bien, s'il tombe, je suis en danger, s'il se dessèche, c'est que je suis mort !» jusque-là, l'olivier a toujours présenté des feuilles resplendissantes et, Ali, satisfait, se disait : «Mon frère est en bonne santé.» Mais ce jour-là, il a vu les feuilles tomber. Il s'est alors alarmé. «Mon frère est en danger !» Il est revenu un peu plus tard et il a vu l'olivier desséché. «Mon frère est sans doute mort !» Sans hésiter, il selle son cheval, prend son faucon et son lévrier et part à la recherche de son frère. C'est ainsi qu'il parvient dans la ville où il a habité. Les premières gens qui l'aperçoivent sautent de joie. — Le prince Ahmed n'est pas mort ! Il est de retour ! On le conduit devant le roi et son épouse la princesse. Celle-ci pousse des cris de joie, mais Ali dit : — Je ne suis pas Ahmed mais son frère Ali… Et il raconte son histoire et celle de son frère. La princesse se met à pleurer, le roi est de nouveau triste. Mais Ali les rassure. — Je tuerai l'ogresse et je récupérerai mon frère, s'il est toujours vivant. Sans perdre de temps, il prend la direction de la forêt. L'ogresse l'aperçoit et s'étonne. — Comment as-tu fait pour sortir de mon ventre ? Ali répond. — Tu ne t'es donc pas aperçu que ton ventre est déchiré ? C'est par la fente, que j'ai faite avec mon épée, que je me suis échappé ! L'ogresse est de plus en plus étonnée. — Ah, bon ? — Oui, tu veux que je te montre ? — Je veux bien ! Il descend de cheval et s'approche d'elle. — Soulève ta robe, je te recoudrai et tu pourras de nouveau m'avaler ! Elle soulève sa robe. Profitant de la situation, Ali dégaine son épée et, avec la rapidité de l'éclair, lui tranche la tête. Elle s'écroule morte. Alors, il lui ouvre le ventre et retire son frère, encore entier, mais sans vie. Il le dépose sur le sol et se met à pleurer. C'est alors que deux corbeaux descendent et se mettre à se battre. L'un des oiseaux tue l'autre. Il se met à sautiller, cueille une plante, la mâchonne et la pose sur le bec de l'oiseau. Celui-ci reprend aussitôt vie et les deux bêtes s'envolent. Ali court arracher des brins de la plante, la mâche et la met dans la bouche de son frère. Celui-ci s'étire et ouvre les yeux. — Mon frère, tu as repris vie ! Ils s'embrassent, puis ils rentrent au palais. Cette fois-ci on peut vraiment fêter le retour d'Ahmed et la fête va durer sept jours et sept nuit. Cette fois Ali reste auprès de son frère. (à suivre...)